Depuis le début des opérations militaires au Tigré, en Ethiopie, le 4 novembre dernier, on est sans nouvelles de Mgr Tesfaselassie Medhin, évêque du diocèse d’Adigrat (situé dans la zone) ainsi que des prêtres, religieux et religieuses du diocèse.L’heure est à l’inquiétude. Depuis le début des opérations dans la région du Tigré (dans le nord de l’Éthiopie) le 4 novembre dernier, plusieurs sources locales s’inquiète de l’absence de nouvelle de Mgr Tesfaselassie Medhin, évêque du diocèse d’Adigrat (situé dans la zone) ainsi que des prêtres, religieux et religieuses du diocèse, rapporte l’agence Fides. “Il s’agit d’une centaine de personnes, appartenant à différents ordres masculins et féminins, qui animent la vie ecclésiale du diocèse de rite oriental dont le territoire équivaut à l’ensemble du Tigré”, détaille l’agence.
La seule communication, qui demeure faible et indirecte, attribuable à l’évêque, consiste en une lettre envoyée à un certain nombre de collaborateurs remontant au 23 novembre. Il évoque dans ce document, la difficile situation humanitaire du Tigré où les médicaments, les denrées alimentaires, le carburant et tout bien de première nécessité manquent cruellement.
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La région du Tigré est le théâtre depuis début novembre de violents affrontements opposant l’armée fédérale aux forces du Front de libération du Peuple du Tigré (TPLF), parti qui contrôle ce territoire abritant la minorité tigréenne (6% des 110 millions d’Éthiopiens) et qui défie depuis des mois l’autorité du Premier ministre, Abiy Ahmed. Si aucun bilan humain des combats, notamment chez les civils, n’est pour le moment disponible.