Le conseil d’Etat belge estime dans un arrêt pris ce mardi 8 décembre que la suspension des messes publiques dans le pays imposé par le gouvernement pour faire face à la pandémie de Covid-19 est disproportionnée.
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En Belgique aussi, le conseil d’État a tranché. Il a ordonné ce mardi 8 décembre au gouvernement d’assouplir les restrictions qui s’appliquaient aux lieux de culte fermés aux offices publics depuis le reconfinement du pays, le 2 novembre. Est ainsi demandé l’État belge de modifier “ce régime, à tout le moins provisoirement, de sorte qu’une restriction éventuelle de l’exercice collectif du culte ne soit plus disproportionnée”.
Le gouvernement belge a jusqu’au 13 décembre pour modifier cette mesure. Ceci étant dit, aucune jauge n’a été fixée pour la reprise des messes publiques comme ça a été le cas en France. différents représentant religieux se sont réunis mercredi 9 décembre avec le ministère de la Justice pour évoquer la reprise des offices.
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La justice avait été saisie par des membres de la communauté juive d’Anvers qui se retrouvaient dans l’impossibilité de célébrer un mariage religieux à la synagogue. En effet, si les funérailles et les mariages étaient restés autorisés avec un nombre limité de participants (15 personnes pour les enterrements et uniquement en présence des conjoints, de leurs éventuels enfants jusqu’à l’âge de 12 ans accomplis, de leurs témoins et du ministre du culte pour les mariages), les mariages juifs requièrent la présence d’au moins dix personnes pour être valides.