Responsable d’un centre d’accueil et de réhabilitation pour toxicomanes à Catane (Italie), le père Leonardo Grasso a été assassiné samedi 5 décembre par l’une des personnes hébergée. Un meurtre que le coupable, qui aurait depuis avoué, a voulu camoufler par un incendie.
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C’est un assassinat sordide. Le père Leonardo Grasso, religieux Camillien responsable de la Tente de Saint Camille, un centre de réhabilitation pour toxicomanes et malades du sida installé dans la région de Catane, en Sicile (Italie), a été tué par l’une des personnes hébergées dans le centre. D’après les premiers résultats de l’enquête, le coupable l’aurait d’abord tué avant de vouloir camoufler cet assassinat par un incendie. L’une des personnes hébergée dans ce centre aurait d’abord agressé le prêtre avant de déclencher l’incendie.
Cette structure d’accueil, soutenue par le diocèse, avait été créée en 1993 par la Caritas et les Camilliens. “Cette tragédie nous laisse consternés. Nous sommes dans la douleur”, a regretté l’évêque du lieu, Mgr Antonino Raspanti. “Le père Grasso a toujours été l’âme de cette œuvre, dans laquelle sont passées de très nombreuses personnes, certaines y demeurant pendant des années et le Père Grasso s’est toujours dédié à eux avec authenticité et passion, en des temps et dans des situations délicates”.
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Âgé de 78 ans, le père Leonardo Grasso avait été agent de commerce avant de changer radicalement de vie. Devenu camillien en 1986, il était responsable de la Tente de Saint Camille depuis 1996.