La bénédiction de Dieu « ne nous laisse pas tel que nous sommes » dans le péché, a déclaré le pape François lors de l’audience générale, ce mercredi 2 décembre. Il n’y a « pas de péché qui puisse effacer complètement l’image du Christ présent en chacun », a-t-il insisté.
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Le pape François a poursuivi sa catéchèse sur la prière ce mercredi 2 décembre, s’arrêtant sur la prière de bénédiction qui selon lui « possède une force spéciale ». Elle est « la réponse de l’homme au don de Dieu », manifestation de la « première empreinte de bonté » qu’a mis Dieu dans le monde et qui demeure présente malgré le péché originel.
« La grande bénédiction de Dieu est Jésus Christ », a insisté le chef de l’Église catholique, et c’est en elle que réside « l’espérance du monde ». En effet, « il n’y a pas de péché qui puisse effacer complètement l’image du Christ présent en chacun de nous », a-t-il souligné.
La « grâce de Dieu change la vie : elle nous prend comme nous sommes, mais elle ne nous laisse jamais comme nous sommes », a encore affirmé le Souverain pontife. « Dans les personnes rejetées et refusées, Jésus voyait la bénédiction indélébile du Père », a-t-il expliqué.
Comme une mère qui va voir son fils en prison
Il agit en cela comme un parent aimant, a expliqué le pontife, comparant cet amour à celui des mères qui font « la queue devant une prison » pour aller voir leur fils incarcéré. Ces mères savent que ces personnes « restent bénies malgré leurs graves erreurs, que le Père céleste continue à vouloir leur bien et à espérer qu’elles s’ouvrent finalement au bien ».
« À Dieu qui bénit, nous répondons nous aussi en bénissant », a expliqué le primat d’Italie. La bénédiction est alors une prière de louange, d’adoration ou d’action de grâce. Au contraire, le pape à mis en garde contre la tentation de maudire autrui : « un cœur béni ne peut pas maudire », a-t-il averti.
Le Nigéria, “ensanglanté par un massacre terroriste”
À la fin de l’audience, l’évêque de Rome s’est tourné vers le Nigeria, une nouvelle fois « ensanglanté par un massacre terroriste ». « Plus de cent paysans qui travaillaient » dans leur champ ont été tués par des djihadistes le 30 novembre dans le nord-est du pays. Le pape a prié pour que ne se renouvelle plus de « telles horreurs qui blessent Son nom ».
Le pape François a aussi rendu hommage aux religieuses nord-américaines Jean Donovan, Dorothy Kazel, Ita Ford et Maura Clark à l’occasion du 40e anniversaire de leur martyre lors de la Guerre civile du Salvador. « Ces femmes ont vécu leur foi avec une grande générosité. Ces femmes venues porter assistance aux populations civiles ont été enlevées, violées et tuées par des militaires le 2 décembre 1980. Elles sont un exemple pour nous tous pour devenir des fidèles missionnaires », a-t-il affirmé.
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