Le Premier ministre, Jean Castex, a annoncé ce jeudi 26 novembre que la jauge de 30 personnes était maintenue dans les églises pour la reprise des messes. “C’est une grave erreur pour notre société tout entière”, fustige la Conférence des évêques de France (CEF).
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“Les lieux de culte ont été des lieux de contamination et la circulation virale demeure encore forte dans notre pays. Ces lieux accueilleront d’abord 30 personnes dans le respect des règles sanitaires, puis cette jauge évoluera progressivement en fonction de la situation sanitaire et de l’échéance du 15 décembre”, a déclaré le Premier ministre, Jean Castex, ce jeudi 26 novembre.
Dans la foulée de ces déclarations, la Conférence des évêques de France (CEF) a immédiatement regretté dans un communiqué “une mesure qui demeure irréaliste et inapplicable” et s’interroge “sur les véritables critères utilisés par le gouvernement pour fixer les conditions de ce confinement”. “Après l’appel du Président de la République à l’issue de son discours du mardi 24 novembre, elle attendait une rectification de cette mesure et la mise en place d’une “jauge réaliste” dès ce 28 novembre. Il n’en est rien !”
Les cultes ne sont pas des commerces mais traiter ainsi les religions, c’est considérer comme accessoire la foi de millions de croyants.
Selon les évêques, “les protocoles présentés par les différentes religions auraient pu permettre des décisions plus facilement applicables et équitables”. “Certes, les cultes ne sont pas des commerces mais traiter ainsi les religions, c’est considérer comme accessoire la foi de millions de croyants. C’est une grave erreur pour notre société tout entière”, ajoutent-ils.
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Enfin, les évêques réaffirment leur volonté d’ “une véritable concertation plus efficace pour aboutir à un accord”. La CEF “se réserve toujours la possibilité d’utiliser les moyens de droit appropriés”, conclue le communiqué.