Pour sanctifier dignement ce dimanche 22 novembre, Solennité du Christ, roi de l’univers, chez vous, Aleteia, vous propose cette célébration de la Parole de Dieu réalisée avec le concours de la revue Magnificat.
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Avertissement
Les célébrations de la Parole, notamment à la maison, sont vivement encouragées par l’Église. Mais ces célébrations domestiques ne sauraient remplacer la participation à la messe les dimanches et fêtes, dès que celle-ci sera de nouveau possible.
Les dimanches sans messes, de nombreuses paroisses s’organisent pour proposer la communion eucharistique en dehors de la messe, dans le respect du Rituel et des règles du confinement. Recevoir ainsi la sainte communion sera une façon à privilégier de prolonger la célébration de la parole de Dieu que Aleteia vous propose.
Mode d’emploi
- Cette célébration requiert au moins la présence de deux personnes. Si l’on est seul, on peut lire simplement cette célébration, d’un seul cœur et d’un seul esprit avec l’Église.
- Du samedi soir (vigile du dimanche) au dimanche soir, il est loisible de choisir le moment qui convient le mieux.
- On aura eu à cœur de renouveler les ornements du coin prière : images, bougies, fleurs réelles ou en papier, dessins d’enfants, guirlandes, etc.
- Une simple croix, ou un crucifix, doit toujours figurer en arrière-plan.
- Le Conducteur est celui qui dirige la préparation de la célébration et qui pendant celle-ci, gère la longueur des temps de silence.
- On désigne des lecteurs pour les lectures.
* * *
Solennité du Christ, roi de l’univers
« Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal. »
* * *
On est assis.
Celui qui guide la célébration dit :
℣. Frères et sœurs, le dernier dimanche de l’année liturgique est la solennité du Christ, Roi de l’univers. Par cette fête, l’Église proclame que tout est récapitulé dans le Christ : « Tout sera achevé, quand le Christ remettra le pouvoir royal à Dieu son Père, après avoir anéanti, parmi les êtres célestes, toute Principauté, toute Souveraineté et Puissance » dit saint Paul dans la deuxième Lecture.
La royauté du Christ est consacrée à la gloire de Dieu et au bonheur de l’humanité. Il est le Roi de ce Royaume préparé pour nous depuis la fondation du monde, ce Royaume où, rendez-vous compte, à force d’amour, « Dieu sera tout en tous ».
Le péché était venu nous interdire l’entrée de ce Royaume, pourtant préparé pour nous. Mais le Christ est venu nous en rouvrir les portes : Triomphant des puissances du mal et de la mort, il nous appelle à y entrer à sa suite.
Pour que nous en soyons dignes, le Christ-Roi n’a mis qu’une condition : que nous l’aimions, non pas de mots et de pensée, mais en acte et en vérité.
Ainsi, notre salut éternel ne se joue-t-il pas seulement dans nos esprits et dans nos cœurs : Il est d’abord en jeu dans nos vies avec les autres. Serons-nous de ceux qui s’entendront dire : « Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde. » ?
Frères et sœurs, en ces jours où nous sommes empêchés de participer au repas du Seigneur, écoutons-le bien nous dire dans son Évangile, comment nous pouvons avoir la certitude de lui prouver notre amour, maintenant et à l’heure du Jugement dernier.
On garde une minute de silence.
Puis, celui qui guide la célébration dit la prière suivante :
PRIÈRE
℣. Ô Jésus, Fils de Dieu, notre Sauveur :
voici que, en ce dimanche,
nous sommes empêchés de perpétuer,
par la célébration de l’Eucharistie,
l’offrande que tu fis de ta vie
pour tes frères et sœurs en humanité :
plus que jamais,
tu nous demandes d’actualiser ton eucharistie,
en nous aimant les uns les autres
comme tu nous as aimés.
℟. Ainsi soit-il.
Après un instant de silence, on se lève.
Tous se signent en disant :
℟. Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.
Celui qui guide la célébration poursuit :
℣. Pour nous préparer à accueillir la parole de Dieu et pour qu’elle nous guérisse, nous nous reconnaissons pécheurs.
On dit ensuite le rite pénitentiel :
℣. Seigneur, accorde-nous ton pardon.
℟. Nous avons péché contre toi.
℣. Montre-nous ta miséricorde.
℟. Et nous serons sauvés.
℣. Que Dieu tout-puissant nous fasse miséricorde ; qu’il nous pardonne nos péchés et nous conduise à la vie éternelle.
℟. Amen.
On dit ou on chante :
℣. Seigneur, prends pitié.
℟. Seigneur, prends pitié.
℣. Ô Christ, prends pitié
℟. Ô Christ, prends pitié
℣. Seigneur, prends pitié.
℟. Seigneur, prends pitié.
On dit ou on chante le Gloria :
℟. Gloire à Dieu, au plus haut des cieux,
Et paix sur la terre aux hommes qu’il aime.
Nous te louons, nous te bénissons, nous t’adorons,
Nous te glorifions, nous te rendons grâce,
pour ton immense gloire,
Seigneur Dieu, Roi du ciel, Dieu le Père tout-puissant.
Seigneur, Fils unique, Jésus Christ,
Seigneur Dieu, Agneau de Dieu, le Fils du Père.
Toi qui enlèves le péché du monde,
prends pitié de nous
Toi qui enlèves le péché du monde,
reçois notre prière ;
Toi qui es assis à la droite du Père,
prends pitié de nous.
Car toi seul es saint, Toi seul es Seigneur,
Toi seul es le Très-Haut,
Jésus Christ, avec le Saint-Esprit
Dans la gloire de Dieu le Père.
Amen.
℟. Glória in excélsis Deo
et in terra pax homínibus bonae voluntátis.
Laudámus te, benedícimus te,
adoramus te, glorificámus te,
gratias agimus tibi propter magnam glóriam tuam,
Dómine Deus, Rex cæléstis, Deus Pater omnípotens.
Dómine Fili Unigénite, Jesu Christe,
Dómine Deus, Agnus Dei, Fílius Patris,
qui tollis peccáta mundi, miserére nobis;
qui tollis peccáta mundi, suscipe deprecationem nostram.
Qui sedes ad déxteram Patris, miserére nobis.
Quóniam tu solus Sanctus, tu solus Dóminus,
tu solus Altíssimus, Jesu Christe,
cum Sancto + Spíritu : in glória Dei Patris.
Amen.
Celui qui guide dit la prière suivante :
℣. Dieu éternel, tu as voulu fonder toutes choses en ton Fils bien-aimé, le Roi de l’univers; fais que toute la création, libérée de la servitude, reconnaisse ta puissance et te glorifie sans fin. Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur.
℟. Amen.
On s’assied.
PREMIÈRE LECTURE
Lecture du livre du prophète Ézékiel (Ez 34, 11-12.15-17)
Ainsi parle le Seigneur Dieu :
Voici que moi-même, je m’occuperai de mes brebis,
et je veillerai sur elles.
Comme un berger veille sur les brebis de son troupeau
quand elles sont dispersées,
ainsi je veillerai sur mes brebis,
et j’irai les délivrer dans tous les endroits où elles ont été dispersées
un jour de nuages et de sombres nuées.
C’est moi qui ferai paître mon troupeau,
et c’est moi qui le ferai reposer,
– oracle du Seigneur Dieu.
La brebis perdue, je la chercherai ;
l’égarée, je la ramènerai.
Celle qui est blessée, je la panserai.
Celle qui est malade, je lui rendrai des forces.
Celle qui est grasse et vigoureuse,
je la garderai, je la ferai paître selon le droit.
Et toi, mon troupeau
– ainsi parle le Seigneur Dieu –,
voici que je vais juger entre brebis et brebis,
entre les béliers et les boucs.
℣. Parole du Seigneur.
℟. Nous rendons grâce à Dieu.
PSAUME
(Ps 22 (23), 1-2ab, 2c-3, 4, 5, 6)
℟. Le Seigneur est mon berger : rien ne saurait me manquer.
Le Seigneur est mon berger :
je ne manque de rien.
Sur des prés d’herbe fraîche,
il me fait reposer. ℟.
Il me mène vers les eaux tranquilles
et me fait revivre ;
il me conduit par le juste chemin
pour l’honneur de son nom. ℟.
Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi :
ton bâton me guide et me rassure. ℟.
Tu prépares la table pour moi
devant mes ennemis ;
tu répands le parfum sur ma tête,
ma coupe est débordante. ℟.
Grâce et bonheur m’accompagnent
tous les jours de ma vie ;
j’habiterai la maison du Seigneur
pour la durée de mes jours. ℟.
DEUXIÈME LECTURE
Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens (1 Co 15, 20-26.28)
Frères,
le Christ est ressuscité d’entre les morts,
lui, premier ressuscité parmi ceux qui se sont endormis.
Car, la mort étant venue par un homme,
c’est par un homme aussi que vient la résurrection des morts.
En effet, de même que tous les hommes
meurent en Adam,
de même c’est dans le Christ
que tous recevront la vie,
mais chacun à son rang :
en premier, le Christ,
et ensuite, lors du retour du Christ,
ceux qui lui appartiennent.
Alors, tout sera achevé,
quand le Christ remettra le pouvoir royal à Dieu son Père,
après avoir anéanti, parmi les êtres célestes,
toute Principauté, toute Souveraineté et Puissance.
Car c’est lui qui doit régner
jusqu’au jour où Dieu aura mis sous ses pieds tous ses ennemis.
Et le dernier ennemi qui sera anéanti,
c’est la mort.
Et, quand tout sera mis sous le pouvoir du Fils,
lui-même se mettra alors sous le pouvoir du Père
qui lui aura tout soumis,
et ainsi, Dieu sera tout en tous.
℣. Parole du Seigneur.
℟. Nous rendons grâce à Dieu.
Après un temps de silence, tous se lèvent au moment où l’on dit ou chante l’acclamation de l’Évangile.
ÉVANGILE
℟. Alléluia. Alléluia.
℣. Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Béni soit le Règne qui vient, celui de David notre père.
℟. Alléluia. Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (Mt 25, 31-46)
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire,
et tous les anges avec lui,
alors il siégera sur son trône de gloire.
Toutes les nations seront rassemblées devant lui ;
il séparera les hommes les uns des autres,
comme le berger sépare les brebis des boucs :
il placera les brebis à sa droite, et les boucs à gauche.
Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite :
‘Venez, les bénis de mon Père,
recevez en héritage le Royaume
préparé pour vous depuis la fondation du monde.
Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ;
j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ;
j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ;
j’étais nu, et vous m’avez habillé ;
j’étais malade, et vous m’avez visité ;
j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !’
Alors les justes lui répondront :
‘Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu…?
tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ?
tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ?
tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ?
tu étais nu, et nous t’avons habillé ?
tu étais malade ou en prison…
Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?’
Et le Roi leur répondra :
‘Amen, je vous le dis :
chaque fois que vous l’avez fait
à l’un de ces plus petits de mes frères,
c’est à moi que vous l’avez fait.’
Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche :
‘Allez-vous-en loin de moi, vous les maudits,
dans le feu éternel préparé pour le diable et ses anges.
Car j’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ;
j’avais soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ;
j’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli ;
j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillé ;
j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité.’
Alors ils répondront, eux aussi :
‘Seigneur, quand t’avons-nous vu
avoir faim, avoir soif, être nu, étranger, malade ou en prison,
sans nous mettre à ton service ?’
Il leur répondra :
‘Amen, je vous le dis :
chaque fois que vous ne l’avez pas fait
à l’un de ces plus petits,
c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.’
Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel,
et les justes, à la vie éternelle. »
℟. Acclamons la Parole de Dieu.
Tous s’assoient.
Celui qui guide redit lentement, comme en écho grave et lointain :
“Amen, je vous le dis :
chaque fois que vous l’avez fait
au moindre de mes frères et sœurs,
c’est à moi que vous l’avez fait.“
On garde 3 mn de silence pour une méditation personnelle.
Vous pouvez aussi méditer avec l‘homélie spécialement préparée pour les lecteurs de Aleteia du frère Jean-Thomas de Beauregard, op., Le Christ-Roi, ou comment servir un roi qui se cache.
PROFESSION DE FOI
Puis tous se lèvent et professent la foi de l’Église en disant le symbole des apôtres :
Je crois en Dieu, le Père tout puissant,
créateur du ciel et de la terre.
Et en Jésus Christ, son Fils unique, notre Seigneur,
qui a été conçu du Saint-Esprit,
est né de la Vierge Marie,
a souffert sous Ponce Pilate,
a été crucifié, est mort et a été enseveli,
est descendu aux enfers,
le troisième jour est ressuscité des morts,
est monté aux cieux,
est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant,
d’où il viendra juger les vivant et les morts.
Je crois en l’esprit-Saint,
À la sainte Église catholique,
à la communion des saints,
à la rémission des péchés,
à la résurrection de la chair,
à la vie éternelle. Amen.
PRIÈRE UNIVERSELLE
Tous restent debout et on fait la prière universelle, telle qu’elle a été préparée. Ou bien on prie les Intercessions suivantes, en séparant bien les intentions d’une seconde de silence. Celui qui guide la Prière dit :
℣. Élargissons notre prière à la mesure de la charité du Christ qui étend sa royauté sur tout l’univers. Adressons-lui nos prières pour hâter la pleine venue de son règne.
Tous reprennent le refrain :
℟. Seigneur écoute-nous ; Seigneur exauce-nous !
℣. Pour l’Église : qu’elle témoigne sans relâche du Commandement nouveau, afin que tous soient prêts quand le Roi de l’univers reviendra pour juger les vivants et les morts. ℟.
℣. Pour les évêques, les prêtres et les diacres : que leur vie soit digne du bon Pasteur qui les a appelés au service de ses brebis. ℟.
℣. Pour le personnel politique : qu’il exerce son mandat au service de tous. ℟.
℣. Pour les responsables de tous ordres : qu’ils exercent leurs responsabilités avec bienveillance, sollicitude, et sens de la subsidiarité. ℟.
℣. Pour nous-mêmes : que nous soyons les uns pour les autres signes de l’amour de Dieu. ℟.
Les personnes présentes peuvent ajouter, tour à tour, leurs propres intentions. À la fin de chacune d’elles, on reprend le refrain :
℟. Seigneur écoute-nous ; Seigneur exauce-nous !
Puis on dit la prière de conclusion :
℣. Seigneur Jésus, envoyé par le Père pour sauver les hommes par ta croix, écoute nos prières et accorde-nous de prendre place dans ton royaume. Toi qui vis et règnes pour les siècles sans fin.
℟. Amen.
Celui qui guide introduit à la Prière dominicale :
℣. Unis dans l’Esprit et dans la communion de l’Église, nous osons prier comme le Seigneur Jésus lui-même nous l’a enseigné :
On dit ou on chante le Notre Père :
℟. Notre Père…
Et on enchaîne immédiatement :
℟. Car c’est à toi…
Puis celui qui guide invite au partage de la paix :
℣. Nous venons d’unir notre voix à celle du Seigneur Jésus pour prier le Père.
Nous sommes fils dans le Fils.
Dans la charité qui nous unit les uns aux autres, renouvelés par la parole de Dieu, nous pouvons échanger un geste de paix, signe de la communion que nous recevons du Seigneur.
Tous échangent alors une salutation de paix à distance, par exemple en s’inclinant profondément les uns vers les autres, tour à tour ; ou bien, en famille, on s’envoie un baiser avec deux doigts sur les lèvres.
Ensuite :
- Si on a prévu de recevoir la sainte communion à la paroisse, on s’assied, on se recueille pendant deux minutes, puis on chante un cantique d’action de grâce, avant de passer directement à la Prière de Bénédiction.
- Sinon, on s’assied ou on se met à genoux assis sur les talons, pour communier spirituellement :
COMMUNION SPIRITUELLE
Celui qui guide dit :
Quand nous ne pouvons pas recevoir la communion sacramentelle faute de messe, le pape François nous invite instamment à pratiquer la communion spirituelle, appelée aussi “communion de désir”.
Le Concile de Trente nous rappelle que celle-ci “consiste dans un ardent désir de se nourrir du Pain céleste, avec une foi vive qui agit par la charité et qui nous rend participants des fruits et des grâces du Sacrement”.
La valeur de notre communion spirituelle repose donc sur notre foi en la présence du Christ dans l’Eucharistie comme source de vie, d’amour et d’unité, et sur notre désir d’y communier malgré tout.
Dans cet esprit, je vous invite maintenant à incliner votre tête, à fermer les yeux et à vous recueillir.
Silence
Au plus profond de notre cœur, laissons monter en nous le désir ardent de nous unir à Jésus,
dans la communion sacramentelle,
et de faire vivre ensuite son amour dans nos vies,
en aimant les autres comme il nous a aimés.
On reste en silence pendant 5 minutes pour un cœur à cœur avec le Christ Jésus.
Vous trouverez en cliquant ici plusieurs exemples de prières de communion spirituelle.
Voici celle que propose le pape François.
« À tes pieds, ô mon Jésus,
je m’incline et je t’offre le repentir de mon cœur contrit qui s’abîme
dans son néant et Ta sainte présence.
Je t’adore dans le Saint Sacrement de ton amour,
désireux de te recevoir dans la pauvre demeure que mon cœur t’offre.
En attente du bonheur de la communion sacramentelle,
je veux te posséder en esprit.
Viens à moi, ô mon Jésus, pour la vie et pour la mort.
Que ton amour enflamme tout mon être, pour la vie et la mort.
Je crois en toi, j’espère en toi, je t’aime. Ainsi soit-il. »
Puis on se lève et on peut chanter un beau cantique d’action de grâce.
On reste debout, tournés vers la croix du Christ. Les mains jointes, celui qui guide la Prière dit, au nom de tous, la prière de bénédiction :
PRIÈRE DE BÉNÉDICTION
℣. Par la résurrection de son Fils unique,
Dieu nous a fait la grâce du Salut,
il a fait de nous ses enfants : ensemble,
bénissons-le pour une telle adoption.
℟. Amen
℣. En nous recréant ainsi dans son Fils,
Il nous a offert sa propre liberté :
Qu’il nous donne part au bonheur éternel
℟. Amen
℣. Dans le baptême,
nous sommes déjà ressuscités avec le Christ :
qu’il soit béni
et qu’il vienne le Roi d’éternelle gloire !
℟. Amen
Et tous ensemble les mains jointes :
℟. Et que la grâce de Dieu descende sur nous
et y demeure à jamais. Amen.
Tous se signent. Puis les parents peuvent tracer le signe de la croix sur le front de leurs enfants.
Pour conclure la célébration, on peut chanter un cantique à la Vierge Marie. Comme le Salve Regína.
Salve, Regína, Máter misericórdiæ
Víta, dulcédo, et spes nóstra, sálve.
Ad te clamámus, éxules, fílii Hévæ.
Ad te suspirámus, geméntes et flentes
in hac lacrimárum válle.
Eia ergo, Advocáta nóstra,
íllos túos misericórdes óculos
ad nos convérte.
Et Jésum, benedíctum frúctum véntris túi,
nóbis post hoc exsílium osténde.
O clémens, O pía, O dúlcis Vírgo María.
Salut, ô Reine, Mère de miséricorde,
notre vie, notre consolation, notre espoir, salut !
Enfants d’Ève, de cette terre d’exil nous crions vers vous ;
vers vous nous soupirons, gémissant et pleurant
dans cette vallée de larmes.
Ô vous, notre Avocate,
tournez vers nous vos regards compatissants
Et, après cet exil,
obtenez-nous de contempler Jésus, le fruit béni de vos entrailles,
Ô clémente, ô miséricordieuse, ô douce Vierge Marie !
* * *
Tant que durera l’interdiction des cultes publics, Aleteia vous proposera pour chaque Dimanche et Fête des formules de célébrations à la maison. Ainsi, chez vous, vous pourrez continuer de sanctifier le jour du Seigneur, envers et contre tout, pour la gloire de Dieu et le salut du monde.
Pour continuer de sanctifier chaque jour, il sera bon de renouer avec la vénérable tradition des vêpres familiale en célébrant, vers la fin de l’après-midi, l’office de la Liturgie des heures ; ou bien l’on pourra prendre la Prière du soir du jour, que l’on trouvera ici.
Vous pourrez aussi trouver, gratuitement, bien d’autres ressources sur Aleteia et sur le site Magnificat.