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Reprise des messes : ce que l’on sait du futur protocole sanitaire

Messe publique en France - Lyon

Samedi 23 mai, à la cathédrale Saint Jean-Baptiste de Lyon, des paroissiens assistent à leur première messe depuis la réouverture des églises.

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Agnès Pinard Legry - publié le 17/11/20
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Taux de remplissage, 4m² autour de chaque fidèle … Le ministère de l’Intérieur examine actuellement le nouveau protocole sanitaire proposé par l’Église catholique afin d’autoriser la reprise des messes publiques.

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Sous réserve d’une amélioration de la situation sanitaire, les messes publiques pourraient reprendre “autour du 1er décembre”, a indiqué Matignon le 16 novembre au soir à l’issue d’un échange par visioconférence entre le Premier ministre, le ministre de l’Intérieur et les représentants des cultes. Dans cette perspective, le chef du Gouvernement et son ministre “ont insisté sur la nécessité de travailler dès à présent à l’adaptation des règles qui permettront la reprise de l’exercice des cultes, dès que les conditions sanitaires le permettront”. C’est donc un protocole sanitaire qui est en discussion en ce moment. Ce document préparé par l’Église catholique a été remis dès la semaine dernière au ministre de l’Intérieur et des Cultes, Gérald Darmanin, et adressé au Premier ministre Jean Castex lors de la réunion de ce lundi.

4m2 autour de chaque fidèle

Ce document, essentiel pour une reprise sereine des célébrations, s’appuie d’abord sur protocole élaboré par la CEF au moment du déconfinement de mai 2020 : “Nous nous sommes bien évidemment appuyés sur ce que nous avions fait la dernière fois à savoir le port du masque obligatoire, le gel hydroalcoolique à l’entrée de l’église, l’espacement entre les fidèles…”, explique à Aleteia Vincent Neymon, le porte-parole de la Conférence des évêques de France. “Nous avons pu en mesurer toute l’efficacité mais aussi les quelques limites, à savoir l’utilisation de certains termes pas toujours très clairs”.



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Si certains aspects d’une célébration comme les chants ne devraient pas poser problème, d’autres méritent une clarification. “C’est la fameuse règle du 4m² autour de chaque fidèle”, souligne par exemple Vincent Neymon. “La jauge, le taux de remplissage de l’église a également été repensé”. À la différence du précédent protocole, les différentes activités paroissiales et pastorales (aumôneries étudiantes, préparation aux sacrements…) sont prises en comptes et des règles sanitaires ont été proposées pour en permettre la reprise.

Une réponse espérée la semaine prochaine

C’est un champ beaucoup plus vaste qui est envisagé à travers ce protocole. Mais la CEF ne souhaite pas communiquer davantage sur ce document tant qu’il n’y a pas eu de retour de la part du ministère de l’Intérieur. Une réponse espérée pour la semaine prochaine. “Ce document doit être le plus précis, le plus complet possible car il en va de notre crédibilité vis-à-vis de l’État afin qu’il relâche l’étau qui enserre la liberté de culte aujourd’hui”, reprend Vincent Neymon. “Il y a quelque chose de contractuel dans ce protocole. S’il n’y a pas d’acceptation du gouvernement nous ne pourrons pas reprendre les célébrations publiques. Ce passage par le gouvernement ne doit pas être vu comme une intrusion mais comme une obligation, celle de tenir compte du contexte sanitaire et de garantir la sécurité des fidèles”.



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