Pour sanctifier dignement ce dimanche 15 novembre, 33e dimanche du temps ordinaire, chez vous, Aleteia, vous propose cette célébration de la Parole de Dieu avec le concours de la revue Magnificat.
Avertissement
Les célébrations de la Parole, notamment à la maison, sont vivement encouragées par l’Église. Mais ces célébrations domestiques ne sauraient remplacer la participation à la messe les dimanches et fêtes, dès que celle-ci sera de nouveau possible.
Les dimanches sans messes, de nombreuses paroisses s’organisent pour proposer la communion eucharistique en dehors de la messe, dans le respect du Rituel et des règles du confinement. Recevoir ainsi la sainte communion sera une façon à privilégier de prolonger la célébration de la parole de Dieu que Aleteia vous propose.
Mode d’emploi
- Cette célébration requiert au moins la présence de deux personnes. Si l’on est seul, on peut lire simplement cette célébration, d’un seul cœur et d’un seul esprit avec l’Église.
- Du samedi soir (vigile du dimanche) au dimanche soir, il est loisible de choisir le moment qui convient le mieux.
- On aura eu à cœur de renouveler les ornements du coin prière : images, bougies, fleurs réelles ou en papier, dessins d’enfants, guirlandes, etc.
- Une simple croix, ou un crucifix, doit toujours figurer en arrière-plan.
- Le Conducteur est celui qui dirige la préparation de la célébration et qui pendant celle-ci, gère la longueur des temps de silence.
- On désigne des lecteurs pour les lectures.
* * *
33e DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE
« Tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup »
* * *
On peut commencer cette célébration de la Parole par un chant. Aleteia vous propose aujourd’hui “Si le Père vous appelle”.
On est assis.
Celui qui guide la célébration dit :
℣. Frères et sœurs, les derniers dimanches du temps ordinaire nous encouragent à attendre et espérer la venue du Christ.
Ils nous invitent à être toujours vigilants.
Toute notre vie, doit d’une certaine manière être comme une préparation à la rencontre ultime avec lui.
Ce jour-là, n’en doutons pas, Il nous demandera comment nous avons fait fructifier les dons que nous avons reçus de lui.
Nous avons reçu les Béatitudes
Et le Commandement nouveau :
Quand le Seigneur reviendra,
Va-t-il en recueillir les fruits ?
Va-t-il trouver un monde où le Royaume de Dieu est déjà inauguré ?
Un monde où règnent la pauvreté, l’humilité et la douceur évangélique ?
Un monde où règnent la consolation, la justice et la miséricorde ?
Un monde où règnent la pureté de cœur, la paix et la sainteté de vie ?
En un mot, un monde où on s’aime et où on est aimé comme le Christ Jésus nous a aimés ?
Frères et sœurs, en ces jours où nous sommes empêchés de participer au repas du Seigneur, écoutons-le bien nous dire dans son Évangile, comment nous pouvons avoir la certitude de lui prouver notre amour, maintenant et à l’heure de sa venue.
On garde une minute de silence.
Puis, celui qui guide la célébration dit la prière suivante :
PRIÈRE
℣. Ô Jésus, Fils de Dieu, notre Sauveur :
voici que, en ce dimanche,
nous sommes empêchés de perpétuer,
par la célébration de l’Eucharistie,
l’offrande que tu fis de ta vie
pour tes frères et sœurs en humanité :
plus que jamais,
tu nous demandes d’actualiser ton eucharistie,
en nous aimant les uns les autres
comme tu nous as aimés.
℟. Ainsi soit-il.
Après un instant de silence, on se lève.
Tous se signent en disant :
℟. Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.
Celui qui guide la célébration poursuit :
℣. Pour nous préparer à accueillir la parole de Dieu et pour qu’elle nous guérisse, nous nous reconnaissons pécheurs.
On dit ensuite le rite pénitentiel :
℣. Seigneur, accorde-nous ton pardon.
℟. Nous avons péché contre toi.
℣. Montre-nous ta miséricorde.
℟. Et nous serons sauvés.
℣. Que Dieu tout-puissant nous fasse miséricorde ; qu’il nous pardonne nos péchés et nous conduise à la vie éternelle.
℟. Amen.
On dit ou on chante :
℣. Seigneur, prends pitié.
℟. Seigneur, prends pitié.
℣. Ô Christ, prends pitié
℟. Ô Christ, prends pitié
℣. Seigneur, prends pitié.
℟. Seigneur, prends pitié.
On dit ou on chante le Gloria :
℟. Gloire à Dieu, au plus haut des cieux,
Et paix sur la terre aux hommes qu’il aime.
Nous te louons, nous te bénissons, nous t’adorons,
Nous te glorifions, nous te rendons grâce,
pour ton immense gloire,
Seigneur Dieu, Roi du ciel, Dieu le Père tout-puissant.
Seigneur, Fils unique, Jésus Christ,
Seigneur Dieu, Agneau de Dieu, le Fils du Père.
Toi qui enlèves le péché du monde,
prends pitié de nous
Toi qui enlèves le péché du monde,
reçois notre prière ;
Toi qui es assis à la droite du Père,
prends pitié de nous.
Car toi seul es saint, Toi seul es Seigneur,
Toi seul es le Très-Haut,
Jésus Christ, avec le Saint-Esprit
Dans la gloire de Dieu le Père.
Amen.
℟. Glória in excélsis Deo
et in terra pax homínibus bonae voluntátis.
Laudámus te, benedícimus te,
adoramus te, glorificámus te,
gratias agimus tibi propter magnam glóriam tuam,
Dómine Deus, Rex cæléstis, Deus Pater omnípotens.
Dómine Fili Unigénite, Jesu Christe,
Dómine Deus, Agnus Dei, Fílius Patris,
qui tollis peccáta mundi, miserére nobis;
qui tollis peccáta mundi, suscipe deprecationem nostram.
Qui sedes ad déxteram Patris, miserére nobis.
Quóniam tu solus Sanctus, tu solus Dóminus,
tu solus Altíssimus, Jesu Christe,
cum Sancto + Spíritu : in glória Dei Patris.
Amen.
Celui qui guide dit la prière suivante :
℣. Accorde-nous, Seigneur, de trouver notre joie dans notre fidélité : car c’est un bonheur durable et profond de servir constamment le créateur de tout bien. Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur.
℟. Amen.
On s’assied.
PREMIÈRE LECTURE
Lecture du livre des Proverbes (Pr 31, 10-13.19-20.30-31)
Une femme parfaite, qui la trouvera ?
Elle est précieuse plus que les perles !
Son mari peut lui faire confiance :
il ne manquera pas de ressources.
Elle fait son bonheur, et non pas sa ruine,
tous les jours de sa vie.
Elle sait choisir la laine et le lin,
et ses mains travaillent volontiers.
Elle tend la main vers la quenouille,
ses doigts dirigent le fuseau.
Ses doigts s’ouvrent en faveur du pauvre,
elle tend la main au malheureux.
Le charme est trompeur et la beauté s’évanouit ;
seule, la femme qui craint le Seigneur mérite la louange.
Célébrez-la pour les fruits de son travail :
et qu’aux portes de la ville, ses œuvres disent sa louange !
℣. Parole du Seigneur.
℟. Nous rendons grâce à Dieu.
PSAUME
(Ps 127)
℟. Heureux qui craint le Seigneur !
Heureux qui craint le Seigneur
et marche selon ses voies !
Tu te nourriras du travail de tes mains :
Heureux es-tu ! À toi, le bonheur ! ℟.
Ta femme sera dans ta maison
comme une vigne généreuse,
et tes fils, autour de la table,
comme des plants d’olivier. ℟.
Voilà comment sera béni
l’homme qui craint le Seigneur.
De Sion, que le Seigneur te bénisse !
Tu verras le bonheur de Jérusalem tous les jours de ta vie. ℟.
DEUXIÈME LECTURE
Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Thessaloniciens (1 Th 5, 1-6)
Pour ce qui est des temps et des moments de la venue du Seigneur,
vous n’avez pas besoin, frères, que je vous en parle dans ma lettre.
Vous savez très bien que le jour du Seigneur
vient comme un voleur dans la nuit.
Quand les gens diront :
« Quelle paix ! quelle tranquillité ! »,
c’est alors que, tout à coup, la catastrophe s’abattra sur eux,
comme les douleurs sur la femme enceinte :
ils ne pourront pas y échapper.
Mais vous, frères, comme vous n’êtes pas dans les ténèbres,
ce jour ne vous surprendra pas comme un voleur.
En effet, vous êtes tous des fils de la lumière, des fils du jour ;
nous n’appartenons pas à la nuit et aux ténèbres.
Alors, ne restons pas endormis comme les autres,
mais soyons vigilants et restons sobres.
℣. Parole du Seigneur.
℟. Nous rendons grâce à Dieu.
Après un temps de silence, tous se lèvent au moment où l’on dit ou chante l’acclamation de l’Évangile.
ÉVANGILE
℟. Alléluia. Alléluia.
℣. Demeurez en moi, comme moi en vous, dit le Seigneur ; celui qui demeure en moi porte beaucoup de fruit.
℟. Alléluia. Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (Mt 25, 14-30)
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples cette parabole :
« C’est comme un homme qui partait en voyage :
il appela ses serviteurs et leur confia ses biens.
À l’un il remit une somme de cinq talents,
à un autre deux talents, au troisième un seul talent,
à chacun selon ses capacités.
Puis il partit.
Aussitôt, celui qui avait reçu les cinq talents
s’en alla pour les faire valoir
et en gagna cinq autres.
De même, celui qui avait reçu deux talents
en gagna deux autres.
Mais celui qui n’en avait reçu qu’un
alla creuser la terre et cacha l’argent de son maître.
Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint
et il leur demanda des comptes.
Celui qui avait reçu cinq talents s’approcha,
présenta cinq autres talents
et dit : ‘Seigneur,
tu m’as confié cinq talents ;
voilà, j’en ai gagné cinq autres.’
Son maître lui déclara :
‘Très bien, serviteur bon et fidèle,
tu as été fidèle pour peu de choses,
je t’en confierai beaucoup ;
entre dans la joie de ton seigneur.’
Celui qui avait reçu deux talents s’approcha aussi et dit :
‘Seigneur, tu m’as confié deux talents ;
voilà, j’en ai gagné deux autres.’
Son maître lui déclara :
‘Très bien, serviteur bon et fidèle,
tu as été fidèle pour peu de choses,
je t’en confierai beaucoup ;
entre dans la joie de ton seigneur.’
Celui qui avait reçu un seul talent s’approcha aussi
et dit : ‘Seigneur,
je savais que tu es un homme dur :
tu moissonnes là où tu n’as pas semé,
tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain.
J’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre.
Le voici. Tu as ce qui t’appartient.’
Son maître lui répliqua :
‘Serviteur mauvais et paresseux,
tu savais que je moissonne là où je n’ai pas semé,
que je ramasse le grain là où je ne l’ai pas répandu.
Alors, il fallait placer mon argent à la banque ;
et, à mon retour, je l’aurais retrouvé avec les intérêts.
Enlevez-lui donc son talent
et donnez-le à celui qui en a dix.
À celui qui a, on donnera encore,
et il sera dans l’abondance ;
mais celui qui n’a rien
se verra enlever même ce qu’il a.
Quant à ce serviteur bon à rien,
jetez-le dans les ténèbres extérieures ;
là, il y aura des pleurs et des grincements de dents !’ »
℟. Acclamons la Parole de Dieu.
Tous s’assoient.
Celui qui guide redit lentement, comme en écho grave et lointain :
“Très bien, serviteur bon et fidèle,
tu as été fidèle pour peu de choses,
je t’en confierai beaucoup
entre dans la joie de ton Seigneur.”
On garde 3 mn de silence pour une méditation personnelle.
Vous pouvez aussi méditer avec l‘homélie spécialement préparée pour les lecteurs de Aleteia du frère Jean-Thomas de Beauregard, op.
PROFESSION DE FOI
Puis tous se lèvent et professent la foi de l’Église en disant le symbole des apôtres :
Je crois en Dieu, le Père tout puissant,
créateur du ciel et de la terre.
Et en Jésus Christ, son Fils unique, notre Seigneur,
qui a été conçu du Saint-Esprit,
est né de la Vierge Marie,
a souffert sous Ponce Pilate,
a été crucifié, est mort et a été enseveli,
est descendu aux enfers,
le troisième jour est ressuscité des morts,
est monté aux cieux,
est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant,
d’où il viendra juger les vivant et les morts.
Je crois en l’esprit-Saint,
À la sainte Église catholique,
à la communion des saints,
à la rémission des péchés,
à la résurrection de la chair,
à la vie éternelle. Amen.
PRIÈRE UNIVERSELLE
Tous restent debout et on fait la prière universelle, telle qu’elle a été préparée. Ou bien on prie les Intercessions suivantes, en séparant bien les intentions d’une seconde de silence. Celui qui guide la Prière dit :
℣. Ne soyons pas endormis, mais restons vigilants ; que notre désir de faire la rencontre du Christ inspire notre prière de ce jour.
Tous reprennent le refrain :
℟. Seigneur écoute-nous ; Seigneur exauce-nous !
℣. Prions pour l’Église, qui annonce l’Évangile de Jésus Christ à temps et à contretemps. ℟.
℣. Prions pour notre pape, pour nos évêques et pour nos prêtres : qu’ils soient des serviteurs bons et fidèles faisant fructifier la mission qui leur est confiée. ℟.
℣. Prions pour tous ceux qui sont éprouvés en ces temps de confinement. ℟.
℣. Prions pour les malades, et spécialement pour ceux qui ne peuvent être accompagnés par la sollicitude de leurs proches. ℟.
℣. Prions pour les membres de notre communauté qui sont morts cette semaine : Qu’ils soient jugés dignes d’entrer dans la joie de leur Seigneur. ℟.
Les personnes présentes peuvent ajouter, tour à tour, leurs propres intentions. À la fin de chacune d’elles, on reprend le refrain :
℟. Seigneur écoute-nous ; Seigneur exauce-nous !
Puis on dit la prière de conclusion :
℣. Seigneur Dieu qui as exhorté ton peuple à rechercher le droit et la justice, écoute nos prières et daigne les exaucer pour que par nos vies soit manifesté ton amour. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.
℟. Amen.
Celui qui guide introduit à la Prière dominicale :
℣. Unis dans l’Esprit et dans la communion de l’Église, nous osons prier comme le Seigneur Jésus lui-même nous l’a enseigné :
On dit ou on chante le Notre Père :
℟. Notre Père…
Et on enchaîne immédiatement :
℟. Car c’est à toi…
Puis celui qui guide invite au partage de la paix :
℣. Nous venons d’unir notre voix à celle du Seigneur Jésus pour prier le Père.
Nous sommes fils dans le Fils.
Dans la charité qui nous unit les uns aux autres, renouvelés par la parole de Dieu, nous pouvons échanger un geste de paix, signe de la communion que nous recevons du Seigneur.
Tous échangent alors une salutation de paix à distance, par exemple en s’inclinant profondément les uns vers les autres, tour à tour ; ou bien, en famille, on s’envoie un baiser avec deux doigts sur les lèvres.
Ensuite :
- Si on a prévu de recevoir la sainte communion à la paroisse, on s’assied, on se recueille pendant deux minutes, puis on chante un cantique d’action de grâce, avant de passer directement à la Prière de Bénédiction.
- Sinon, on s’assied ou on se met à genoux assis sur les talons, pour communier spirituellement :
COMMUNION SPIRITUELLE
Celui qui guide dit :
Quand nous ne pouvons pas recevoir la communion sacramentelle faute de messe, le pape François nous invite instamment à pratiquer la communion spirituelle, appelée aussi “communion de désir”.
Le Concile de Trente nous rappelle que celle-ci “consiste dans un ardent désir de se nourrir du Pain céleste, avec une foi vive qui agit par la charité et qui nous rend participants des fruits et des grâces du Sacrement”.
La valeur de notre communion spirituelle repose donc sur notre foi en la présence du Christ dans l’Eucharistie comme source de vie, d’amour et d’unité, et sur notre désir d’y communier malgré tout.
Dans cet esprit, je vous invite maintenant à incliner votre tête, à fermer les yeux et à vous recueillir.
Silence
Au plus profond de notre cœur, laissons monter en nous le désir ardent de nous unir à Jésus,
dans la communion sacramentelle,
et de faire vivre ensuite son amour dans nos vies,
en aimant les autres comme il nous a aimés.
On reste en silence pendant 5 minutes pour un cœur à cœur avec le Christ Jésus.
Vous trouverez en cliquant ici plusieurs exemples de prières de communion spirituelle.
Voici celle que propose le pape François.
« À tes pieds, ô mon Jésus,
je m’incline et je t’offre le repentir de mon cœur contrit qui s’abîme
dans son néant et Ta sainte présence.
Je t’adore dans le Saint Sacrement de ton amour,
désireux de te recevoir dans la pauvre demeure que mon cœur t’offre.
En attente du bonheur de la communion sacramentelle,
je veux te posséder en esprit.
Viens à moi, ô mon Jésus, pour la vie et pour la mort.
Que ton amour enflamme tout mon être, pour la vie et la mort.
Je crois en toi, j’espère en toi, je t’aime. Ainsi soit-il. »
Puis on se lève et on peut chanter un beau cantique d’action de grâce. Ici un Laudate Dominum de Taizé.
On reste debout, tournés vers la croix du Christ. Les mains jointes, celui qui guide la Prière dit, au nom de tous, la prière de bénédiction :
PRIÈRE DE BÉNÉDICTION
℣. Par la résurrection de son Fils unique,
Dieu nous a fait la grâce du Salut,
il a fait de nous ses enfants : ensemble,
bénissons-le pour une telle adoption.
℟. Amen
℣. En nous recréant ainsi dans son Fils,
Il nous a offert sa propre liberté :
Qu’il nous donne part au bonheur éternel
℟. Amen
℣. Dans le baptême,
nous sommes déjà ressuscités avec le Christ :
veillons donc à être des serviteurs
bons et fidèles.
℟. Amen
Et tous ensemble les mains jointes :
℟. Et que la grâce de Dieu descende sur nous
et y demeure à jamais. Amen.
Tous se signent. Puis les parents peuvent tracer le signe de la croix sur le front de leurs enfants. On peut chanter un chant d’envoi. Nous vous proposons ce dimanche “Peuple de Lumières”
Pour conclure la célébration, on peut chanter un cantique à la Vierge Marie. Comme le Salve Regína.
Salve, Regína, Máter misericórdiæ
Víta, dulcédo, et spes nóstra, sálve.
Ad te clamámus, éxules, fílii Hévæ.
Ad te suspirámus, geméntes et flentes
in hac lacrimárum válle.
Eia ergo, Advocáta nóstra,
íllos túos misericórdes óculos
ad nos convérte.
Et Jésum, benedíctum frúctum véntris túi,
nóbis post hoc exsílium osténde.
O clémens, O pía, O dúlcis Vírgo María.
Salut, ô Reine, Mère de miséricorde,
notre vie, notre consolation, notre espoir, salut !
Enfants d’Ève, de cette terre d’exil nous crions vers vous ;
vers vous nous soupirons, gémissant et pleurant
dans cette vallée de larmes.
Ô vous, notre Avocate,
tournez vers nous vos regards compatissants
Et, après cet exil,
obtenez-nous de contempler Jésus, le fruit béni de vos entrailles,
Ô clémente, ô miséricordieuse, ô douce Vierge Marie !
* * *
Tant que durera l’interdiction des cultes publics, Aleteia vous proposera pour chaque Dimanche et Fête des formules de célébrations à la maison. Ainsi, chez vous, vous pourrez continuer de sanctifier le jour du Seigneur, envers et contre tout, pour la gloire de Dieu et le salut du monde.
Pour continuer de sanctifier chaque jour, il sera bon de renouer avec la vénérable tradition des vêpres familiale en célébrant, vers la fin de l’après-midi, l’office de la Liturgie des heures ; ou bien l’on pourra prendre la Prière du soir du jour, que l’on trouvera ici.
Vous pourrez aussi trouver, gratuitement, bien d’autres ressources sur Aleteia et sur le site Magnificat.