L’Église prévoit un rite bref afin de recevoir l’eucharistie en dehors de la messe lorsque les circonstances ne permettent pas une vraie célébration communautaire. Ce dernier, que l’on retrouve dans le « Rituel de l’eucharistie en dehors de la messe », est possible lorsqu’il n’y a qu’une poignée de communiants.Empêchés par la pandémie de Covid-19 de participer à la célébration de l’eucharistie, centre de la vie chrétienne, les fidèles peuvent toutefois avoir accès à la communion. Il existe un “rituel de l’eucharistie en dehors de la messe” qui permet de communier à condition de s’y être convenablement préparé, à travers une célébration de la Parole par exemple, comme celle que vous propose chaque dimanche Aleteia.
Ce rituel s’impose quand une célébration eucharistique communautaire est impossible, ce qui est le cas aujourd’hui compte-tenu des limites à la liberté de culte imposées par la crise sanitaire. Aleteia vous propose ce “rite bref” de l’eucharistie en dehors de la messe. Ne peuvent recevoir la communion lors de ces rites que deux à cinq personnes, tout au plus.
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ENTRÉE DE LA CÉLÉBRATION
Le ministre salue les communiants et les invites à la préparation pénitentielle.
LECTURE DE LA PAROLE DE DIEU
Ensuite, un des assistants ou le ministre lui-même, selon l’opportunité, lit un bref passage de l’Écriture sainte qui parle du pain de vie. Par exemple :
Jésus nous dit :
« Je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel :
Si quelqu’un mange de ce pain,
Il vivra éternellement » (Jn 6, 51)
Jésus nous dit :
« Demeurez en moi, comme moi en vous.
De même que le sarment ne peut pas
Porter du fruit par lui-même
S’il ne demeure pas sur la vigne,
De même vous non plus,
Si vous ne demeurez pas en moi. » (Jn 15, 4)
Jésus nous dit :
« Moi je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ;
Personne ne va vers le Père sans passer par moi. » (Jn 14, 6)
Chaque fois que vous mangez ce pain
Et que vous buvez à cette coupe,
Vous proclamez la mort du Seigneur,
Jusqu’à ce qu’il vienne. (1 Co 11, 26)
COMMUNION
Le ministre prend le vase (ciboire, custode, coupelle…) contenant le corps du Seigneur, le dépose sur l’autel et fait la génuflexion.
Ensuite, il introduit le Notre Père en disant par exemple :
Comme nous l’avons appris du Sauveur et selon son commandement nous osons dire :
Et tous ensemble poursuivent :
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Car c’est à toi qu’appartiennent
le règne, la puissance et la gloire
pour les siècles des siècles.
Puis le ministre fait la génuflexion, prend le pain consacré et, le tenant un peu élevé au-dessus du ciboire ou de la custode, dit, tourné vers les communiants :
Heureux les invités au repas du Seigneur !
Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde.
Et les communiants ajoutent :
Seigneur je ne suis pas digne de te recevoir ; mais dis seulement une parole et je serai guéri.
Si le ministre communie lui-même, il dit à voix basse :
Que le corps du Christ me garde pour la vie éternelle.
Et il mange avec respect le corps du Christ.
Ensuite, il prend le ciboire ou la custode, s’approche des communiants ; il montre à chacun d’eux le pain consacré en l’élevant légèrement, et dit :
Le corps du Christ.
Le communiant répond :
Amen.
Et il communie.
La distribution de la communion achevée, le ministre, s’il a employé la patène, met dans le ciboire les fragments qui pourraient subsister. S’il reste des hosties, il remet le sacrement dans le tabernacle et fait la génuflexion. S’il y a lieu, il fait les purifications d’usage.
On peut alors prier un moment en silence. On peut aussi chanter un psaume ou un cantique de louange.
Ensuite le ministre conclut en disant la prière suivante :
Seigneur Jésus Christ,
dans cet admirable sacrement,
tu nous as laissé le mémorial de la Passion ;
Donne-nous de vénérer d’un si grand amour
le mystère de ton corps et de ton sang,
que nous puissions recueillir sans cesse
le fruit de ta Rédemption.
Toi qui règne pour les siècles des siècles.
Tous répondent :
Amen.
CONCLUSION
Ensuite le ministre, s’il est prêtre ou diacre, tourné vers le peuple, étend les mains en disant :
Le Seigneur soit avec vous.
Tous :
Et avec votre esprit.
Et il bénit le peuple, en disant :
Que Dieu tout-puissant vous bénisse,
le Père, le Fils et le Saint-Esprit.
Tous :
Amen.
Si le ministre n’est pas prêtre ou diacre, il dit, en demandant la bénédiction de Dieu et en se signant :
Que le Seigneur nous bénisse,
qu’il nous garde du mal,
et nous conduise à la vie éternelle.
Ou bien :
Que le Seigneur tout-puissant et miséricordieux
nous bénisse et nous garde,
le Père, le Fils et le Saint-Esprit.
Tous répondent :
Amen.
Enfin le ministre dit :
Allez, dans la paix du Christ.
Tous répondent :
Nous rendons grâce à Dieu.
Alors, après avoir salué l’autel, le ministre se retire.