Le cardinal Christian Tumi, archevêque émérite de Douala (Cameroun), a été enlevé jeudi 5 novembre en fin de journée par un groupe d’hommes armés.
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Soulagement. Le cardinal Christian Tumi, archevêque émérite de Douala (Cameroun), a été libéré vendredi 6 novembre. Il avait été enlevé la veille, jeudi 5 novembre en fin de journée, par un groupe d’hommes armés. D’après différents médias camerounais, l’archevêque, fervent défenseur du dialogue pour la résolution de la crise anglophone, avait enlevé entre Bamenda et Kumbo (Nord-ouest) avec onze autres personnes dont le roi Fon of Nso, autorité morale traditionnelle.
Pour Élie Smith, proche collaborateur du cardinal joint par RFI, la prévention du cardinal Tumi auprès des enfants et son travail pour protéger les écoles a attisé la colère des séparatistes. “Ils se plaignaient que le cardinal ait encouragé les enfants d’aller à l’école. Car pour eux, si l’école commence, c’est un signe de normalisation”, indique-t-il.
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Le 24 octobre dernier, un groupe d’hommes armés avait pris d’assaut une classe de 6e de la Mother Francisca International Bilingual School, un établissement secondaire privé situé à Kumba, dans le Sud-Ouest du Cameroun. Sept élèves âgés de 9 à 12 ans ont été tués. Un acte barbare condamné par le pape François qui avait réagi lors de l’audience du 28 octobre : “Je m’unis à la douleur des familles de jeunes étudiants assassinés de manière barbare samedi dernier à Kumba au Cameroun”, a déclaré le Pape à l’issue de sa catéchèse en dénonçant un “acte cruel et insensé qui a arraché la vie de petits innocents”. Depuis plus de trois ans, cette région du Cameroun est enlisée dans une guerre civile.