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Messe, mariage, enterrement… tout ce qui est possible

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Caroline Becker - Mathilde de Robien - publié le 30/10/20 - mis à jour le 06/11/20
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Les catholiques pourront-ils se rendre à la messe ou dans les cimetières suite au reconfinement ? Aleteia fait le point sur les nouvelles mesures annoncées par le gouvernement en matière de pratique religieuse.

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Puis-je me rendre à la messe de la Toussaint, le 1er novembre ? 

OUI, les messes pour la fête de la Toussaint, célébrée ce dimanche 1er novembre, seront bien maintenues, a précisé le ministère de l’Intérieur. Les catholiques pourront ainsi se rendre durant tout le week-end aux messes organisées par leur paroisse.

Puis-je me rendre à la messe des défunts, le 2 novembre ?

OUI, après une première annonce du gouvernement indiquant que les messes publiques seraient suspendues après la Toussaint, le décret sur les mesures mises en place face à l’épidémie de Covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire publié le 29 octobre précise que les dispositions de l’article 47 – celui sur les cultes – entrera finalement en vigueur qu’à compter du 3 novembre 2020. Les catholiques pourront donc bien assister, non seulement à la messe de la Toussaint dimanche 1er novembre, mais aussi à celle du lundi 2 novembre afin de prier pour les défunts.

A partir du 3 novembre, toutes les messes publiques seront suspendues jusqu’au 1er décembre. Si elles seront bien célébrées par des prêtres en privé, les fidèles ne pourront pas y assister physiquement. Dès que cette suspension sera en vigueur, Aleteia proposera à ses lecteurs des célébrations de la parole. Les paroisses devraient également proposer de suivre des messes en direct par vidéo, comme lors du premier confinement.

Les églises resteront-elles ouvertes ?

OUI, les lieux de cultes resteront ouverts au public mais les grands rassemblements y sont interdits à partir du 3 novembre. Les fidèles pourront ainsi venir se recueillir dans les églises pour effectuer des prières individuelles ou déposer des cierges.



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Les messes quotidiennes et hebdomadaires sont-elles maintenues ?

NON, les églises ne pourront plus accueillir de cérémonies religieuses à partir du lundi 2 novembre, sinon avec des effectifs extrêmement réduits. Les célébrations de première communion qui étaient prévues après le 2 novembre sont soient avancées de manière exceptionnelle, ou reportées. Là encore, les paroisses sont donc invitées à organiser des messes en direct, retransmises par vidéo, tout au moins pour la messe dominicale.

Les cimetières resteront-ils ouverts ?

OUI, jusqu’au dimanche 1er novembre, les cimetières seront accessibles pour permettre au catholiques de se recueillir auprès de leurs défunts. Les fleuristes resteront également ouverts exceptionnellement jusqu’à dimanche soir pour fleurir les tombes. Suite au week-end de la Toussaint, les cimetières resteraient ouverts. Si les rassemblements ne sont pas autorisés, il sera cependant toujours possible d’enterrer les morts dignement, a annoncé Emmanuel Macron, sans donner plus de détails.

Les mariages religieux sont-ils possibles ?

Le flou demeure quant à la question des mariages religieux. Jean Castex avait annoncé, le 29 octobre, au lendemain des annonces d’Emmanuel Macron : “Les cérémonies religieuses seront interdites, sauf pour les enterrements dans la limite de 30 personnes, et les mariages dans la limite de six personnes”. Une tournure de phrase qui laisse clairement entendre que les mariages religieux seraient autorisés dans la limite de six personnes. Pourtant, lors de l’audience devant le Conseil d’Etat ce jeudi 5 novembre visant à statuer sur la liberté de culte, la représentante du gouvernement, Pascale Léglise, a déclaré au Président qui l’interrogeait sur la tenue possible ou non des mariages qu’elle n’en savait rien. Puis, dans un second temps, elle affirma que “les mariages civils étaient autorisés, mais pas les mariages religieux ».



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Dans quelles conditions les enterrements auront-ils lieu ?

Lors du précédent confinement, les obsèques étaient limitées à 20 personnes. Cette fois, la jauge est un peu plus élevée : 30 personnes seront autorisées à accompagner un défunt dans sa dernière demeure.

Peut-on se confesser ?

Renseignez-vous auprès de votre paroisse pour connaître les modalités des confessions si confessions il y a. Durant le premier confinement, les prêtres n’ont pas manqué d’imagination afin de donner le sacrement de Réconciliation : à travers une vitre en plexiglas ou encore en drive confession. Si les confessions ne sont pas prévues dans votre paroisse, rappelez-vous ce que le pape François avait déclaré, lors de son homélie du 20 mars dernier : « Si tu ne trouves pas un prêtre pour te confesser, parle à Dieu, il est ton père, et dis-lui la vérité : « Seigneur, j’ai fait ceci, cela, cela … Pardonne-moi », et demande-lui pardon de tout mon cœur, avec l’Acte de contrition et promets-lui : « Je me confesserai plus tard, mais pardonne-moi maintenant ». Et immédiatement, vous reviendrez à la grâce de Dieu. Vous pouvez vous-même approcher, comme le Catéchisme nous l’enseigne, le pardon de Dieu sans avoir un prêtre à portée de main. Pensez-y : c’est le moment !  Et c’est le bon moment, le moment opportun. Un acte douloureux bien fait, mais qui fera que notre âme deviendra blanche comme neige ».

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