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Bien que l’espoir clamé haut et fort par Emmanuel Macron de fêter Noël en famille soit présent dans toutes les têtes, les chrétiens doivent peut-être dès à présent consentir à ce que Noël soit très différent des autres années.
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« Nous verrons si nous pouvons cultiver l’espoir de célébrer en famille ce moment si précieux de Noël », a déclaré le chef de l’Etat mercredi 28 octobre lors de son allocution télévisée annonçant le reconfinement de la population jusqu’au 1er décembre. En d’autres termes, nous ne sommes même pas encore en position de pouvoir espérer… Olivier Véran, ministre de la Santé, s’est voulu un tout petit peu plus optimiste au micro de France Info ce jeudi 29 octobre matin : “Il faudra faire attention, être attentif, mais il faut pouvoir profiter des siens” a-t-il déclaré, en promettant : “Nous voulons tout faire pour que les Français puissent retrouver leur famille et leurs amis pour les fêtes de fin d’année”. Une once d’espoir repose notamment sur l’évolution des tests, censés être plus rapides et donc plus efficaces d’ici Noël.
Malgré ces démonstrations d’espérance de la part du gouvernement, il est légitime de se demander si, comme lors de la première vague, le confinement ne sera pas reconduit au-delà des quatre semaines annoncées. C’est ce qu’avance nos confrères d’Europe 1, assurant que selon leurs informations, l’exécutif envisagerait une durée de huit à douze semaines de confinement pour surmonter la deuxième vague. Par ailleurs, François Delfraissy, président du conseil scientifique, a précisé sur France Inter, au lendemain de l’allocution d’Emmanuel Macron : « Les fêtes de fin d’année seront différentes, elles se feront en petit comité et probablement sous le couvre-feu ». Autre indice peu encourageant, le 26 octobre dernier, l’agence Catholic News Agency (ACN) annonçait que le pape François n’officierait pas cette année la messe de Noël en présence de fidèles. Les cérémonies de Noël se dérouleraient « sous une forme privée », comme lors de la Semaine Sainte. Les messes de l’Avent et de Noël seront donc diffusées en ligne. Un confinement au long court qui signifierait peut-être aussi l’absence de messe de Noël, si les cultes demeurent interdits. Un coup dur pour les catholiques déjà privés de la messe de Pâques il y a six mois.
Cependant, si Noël semble à plusieurs égards « en danger », la foi des chrétiens les invite à se tourner vers l’essentiel, aussi dénudé soit-il : même s’il n’y a pas de messe à l’église ni de grands repas familiaux, rien ne pourra leur enlever cette joie profonde liée à la naissance de Jésus sur terre. Comme au printemps, et comme au temps des premiers chrétiens d’ailleurs, les foyers prendront pleinement conscience qu’ils sont de petites “églises domestiques”. Car n’oublions pas que la simple réunion de deux personnes au nom de Jésus fait réellement Église par la grâce de l’Ecclesia domestica. Et le Catéchisme de l’Église Catholique précise : « C’est ici, dans l’Eglise domestique, que s’exerce de façon privilégiée le sacerdoce baptismal du père de famille, de la mère, des enfants, de tous les membres de la famille, par la réception des sacrements, la prière et l’action de grâce, le témoignage d’une vie sainte, et par leur renoncement et leur charité effective”. Les catholiques ne seront pas abandonnés à leur triste sort : à partir de la Toussaint, Aleteia proposera des célébrations de la Parole afin de sanctifier à la maison le jour du Seigneur.
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