Curé du sanctuaire eucharistique diocésain saint Jean Baptiste au Venezuela, le père José Manuel a été assassiné le 20 octobre à la sortie de l’église alors qu’il saluait quelques paroissiens après avoir célébré la messe.
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Le père José Manuel de Jesus Ferreira, curé du sanctuaire eucharistique diocésain saint Jean Baptiste au Venezuela, a été tué alors qu’il saluait quelques paroissiens sur le parvis de l’église après avoir célébré la messe mardi 20 octobre. “Le prêtre, au moment de saluer ce petit groupe de personnes, a vu une femme qui venait d’être victime d’un vol à la tire”, détaille la Conférence épiscopale du Venezuela dans une note transmise à l’agence Fides. “Alors qu’il lui venait en aide, il a été victime d’un tir d’arme de poing. Jusqu’au dernier moment, le père José Manuel [de Jesus Ferreira] a fait le bien”. Transporté en urgence à l’hôpital de San Carlos situé à proximité, le prêtre y est mort peu après.
Un esprit charismatique et dynamique, toujours partant pour développer des activités innovantes.
Âgé de 40 ans, le père José Manuel était entré dans la Congrégation des Prêtres du Sacré-Cœur de Jésus en 2000 et avait été ordonné prêtre neuf ans plus tard. Le prêtre était également responsable de la Pastorale missionnaire du Diocèse de San Carlos. Ceux qui l’ont connu se souviennent “de son esprit charismatique et dynamique, toujours partant pour développer des activités innovantes”, relève encore l’agence Fides “D’un caractère affable et tranquille, il était toujours disponible pour aider ses frères”. Enterré ce 22 octobre dans sa paroisse, il laisse derrière lui un souvenir extraordinaire.
Le Venezuela reste encore aujourd’hui avec plus de 16.500 homicides en 2019 l’un des pays avec le plus grand nombre de morts violentes, a rappelé le père Manuel Lagos sur le site de la Congrégation des Prêtres du Sacré-Cœur de Jésus. “Mais si nous nous arrêtons pour écouter les histoires de ces familles vénézuéliennes, elles nous émeuvent simplement, elles nous scandalisent, elles nous amènent à la réflexion et nous font nous interroger sur le sens même de notre vie. En tant que prêtres, nous partageons leurs joies, leurs peines et nous nous efforçons d’apporter espoir, réconfort et soutien aux proches et aux personnes les plus touchées”.
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