Libéré dans la nuit du 7 au 8 octobre après avoir été retenu deux ans comme otage par des djihadistes au Niger, le père Pierluigi Maccalli est rentré en Italie. L’un de ses premiers gestes a été de se recueillir sur la tombe d’une jeune nigériane de 13 ans qu’il avait fait venir en Italie pour des soins cardiaques mais qui n’a pas survécu à sa maladie.
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Enlevé le 17 septembre 2018 au Niger à son domicile par huit djihadistes, le prêtre missionnaire italien Pierluigi Maccalli a été libéré début octobre après deux ans de captivité. Lors de son retour à Rome, le religieux membre de la Société des missions africaines (SMA) s’est arrêté saluer ses frères avant de se rendre sur la tombe de Mariam, une jeune nigériane de 13 ans atteinte d’une maladie cardiaque qu’il avait fait venir en Italie afin qu’elle puisse recevoir des soins à l’hôpital pédiatrique Bambino Gesù de Rome.
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Malheureusement, la maladie, plus grave que prévue, a emporté la jeune fille. Avec l’accord de ses parents, elle a été enterrée au cimetière de Primaporta. Le missionnaire s’est agenouillé quelques minutes pour se recueillir. Puis il est retourné dans sa voiture afin de récupérer son chapelet, réalisé en captivité avec des chiffons noués, pour le déposer sur la croix de la tombe de Mariam.
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L’annonce de sa libération a été vécue comme un immense soulagement en Italie. “C’est un homme habitué aussi à l’Afrique et à ses difficultés et donc au désert. En ces longs jours d’attente, je pense que la prière l’a soutenu mais aussi le souvenir de la Bible, des psaumes et je pense qu’il a représenté une présence encourageante aussi pour les autres autour de lui”, a déclaré à Vatican News le père Antonio Porcellato, supérieur général de la SMA. Chaque 17 du mois, le diocèse de Crema d’où le père Pierluigi Maccalli était originaire, dans le nord de l’Italie, organisait une messe ou une veillée de prière à son intention. Ils n’ont jamais perdu espoir de le voir revenir vivant.