Dans le disctrict de Gushi, au centre de la Chine, les autorités ont appelé pendant un mois les citoyens à dénoncer les activités chrétiennes non approuvées, rapporte l’ONG chrétienne Portes ouvertes. Une récompense de 63 euros leur a été offerte en compensation.
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Elle s’ajoute à la longue liste de persécutions dont les chrétiens sont victimes en Chine. Dans le district de Gushi, situé dans la province du Henan (centre du pays), les autorités ont imaginé une nouvelle façon de s’en prendre aux chrétiens en invitant les citoyens à dénoncer les activités chrétiennes non approuvées par le gouvernement, indique l’ONG chrétienne Portes ouvertes.
Une récompense de 63 euros
Pendant un mois, du 20 août au 20 septembre dernier, le Bureau des Affaires Religieuses et Ethniques de Gushi a tout simplement encouragé les citoyens à la délation. Toute preuve apportée sous forme de photo, vidéo ou enregistrement sonore d’activité religieuse a ainsi été récompensée par la somme de 500 yuans, soit l’équivalent de 63 euros.
Souvent dénoncées, les persécutions dont les chrétiens sont victimes en Chine sont insidieuses et visent à faire disparaître progressivement la religion catholique du paysage. Autre exemple, dans la province de l’Anhui (est du pays), près de Shanghai, depuis la mi-avril, plus de 500 croix appartenant à des lieux de culte chrétiens, que ce soit des églises catholiques ou des temples protestants, ont été enlevées des clochers. Cette répression qui émane du parti communiste n’est pas nouvelle et des milliers de croix ont déjà été retirées dans les provinces du Zhejiang, du Henan, du Hebei et du Guizhou, parfois sous prétexte de respecter les règles d’urbanisme.
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