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Tensions entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan dans le Haut-Karabakh

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La rédaction d'Aleteia - avec I.Media - publié le 28/09/20
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L’Arménie et l’Azerbaïdjan étaient au bord de la guerre dimanche, de nouveaux combats dans la région séparatiste azerbaïdjanaise du Haut-Karabakh, soutenue par Erevan, ayant fait au moins 24 morts, une escalade qui suscite l’inquiétude internationale.

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De nouveaux affrontements ont éclaté le 27 septembre, entre les forces azerbaïdjanaises et des séparatistes soutenus par l’Arménie. Des civils et des militaires ont été tués, selon les deux parties. La loi martiale et la mobilisation générale ont été décrétées en Arménie. Lors de son discours après l’Angelus, le pape a mentionné les “nouvelles préoccupantes” venues du Caucase. “Je prie pour la paix dans le Caucase”. “Je demande aux parties en conflit d’accomplir des gestes concrets de fraternité et de bonne volonté qui permettent de résoudre les problèmes non pas avec la force et les armes mais à travers le dialogue la négociation. Prions en silence pour la paix dans le Caucase.” Il y a deux mois déjà, le 9 juillet, après des combats frontaliers, le pape François avait espéré que l’Arménie et l’Azerbaïdjan puissent trouver la paix à travers le dialogue et la bonne volonté.

Alors que Moscou livre des armes aux deux pays et fait office d’arbitre régional, le président Vladimir Poutine a appelé à “éviter une escalade” et à “mettre fin aux hostilités”, les pires dans cette zone disputée depuis avril 2016, lorsque 110 personnes avaient été tuées. Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a également appelé “à cesser immédiatement les combats (…) et revenir sans délai à des négociations significatives”. Il entend s’entretenir avec le président azerbaïdjanais Ilham Aliev et le Premier ministre arménien Nikol Pachinian. Washington a dans la foulée appelé les deux parties à “cesser immédiatement les hostilités”.

Les belligérants se rejettent la responsabilité des combats. Nikol Pachinian a accusé son ennemi historique d’avoir “déclaré la guerre au peuple arménien” en attaquant le Nagorny Karabakh, région séparatiste en Azerbaïdjan, peuplée majoritairement d’Arméniens et qui échappe au contrôle de Bakou depuis la chute de l’URSS. Ilham Aliev a lui dénoncé une “agression” arménienne qu’il a promis de “vaincre”.

La région autonome du Haut-Karabakh, région sécessionniste du sud de l’Azerbaïdjan où vivent une majorité d’Arméniens a été annexée par Staline en 1921 et l’Arménie et l’Azerbaïdjan s’y livrent une guerre depuis 1988. Ce conflit, redevenu ouvert en avril 2016, a déjà fait plus de 30.000 morts, malgré des négociations. En octobre 2016, au cours de sa visite apostolique dans les deux pays, le pape François avait affirmé la nécessité de « continuer » sur la voie du « progrès authentique » et de la « liberté des peuples », afin d’ouvrir « des pistes originales » pour des accords de paix durables.

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