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Le soir de la rentrée des classes, 1.483 enfants ont passé la nuit dehors. C'est le chiffre alarmant que relèvent Unicef France, consacré à la condition des enfants, et la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS), qui regroupe 870 associations de solidarité au service des plus démunis telles qu'Emmaüs ou l'Ordre de Malte. Ayant dormi à la rue ou dans des abris de fortune, ces mineurs font partie des 2.925 personnes qui n'ont pas été hébergées cette nuit-là en France métropolitaine. C'est à Paris que le 115, numéro d'urgence sociale, est le plus appelé. Dans la capitale, 93% des familles l'ayant demandé n'ont pas pu être hébergées.
Si pour Florent Guegen, directeur de la FAS, ces chiffres témoignent d'une "situation alarmante", il note toutefois "une évolution positive : le nombre de refus pour les hébergements d'urgence a globalement diminué par rapport à la même époque l'an dernier grâce à l'ouverture de places d’hébergement supplémentaires en hôtels depuis le début de la crise sanitaire". Il faut cependant souligner que ces chiffres ne sont pas exhaustifs puisqu'ils ne prennent en compte que les personnes ayant appelé le 115. N'entrent donc pas dans ces comptes ceux qui vivent dans des bidonvilles ou des squats.