Dans un entretien accordé à “Famille chrétienne”, Asia Bibi dément avoir déclaré que la loi anti-blasphème est “une bonne loi dans l’absolu”.
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Après la polémique autour de son interview à Voice of America (VOA) fin août dans laquelle elle aurait soutenu que la loi [anti-blasphème] était bonne mais que “les gens en font un mauvais usage”, la chrétienne pakistanaise Asia Bibi, condamnée à mort pour blasphème avant d’être acquittée en 2019 et depuis exilée au Canada, a décidé de rétablir sa vérité.
Après une interview accordée à l’Aide à l’Église en détresse(AED), c’est au magazine Famille chrétienne qu’elle assure : “Non, je n’ai pas déclaré que c’est “une bonne loi dans l’absolu”. […] J’ai répondu : “Bien sûr, la mise en œuvre de cette loi et le système des enquêtes judiciaires ne sont pas correctes. C’est pourquoi le gouvernement du Pakistan devrait reconsidérer cette loi et, au moins, l’amender”. Mais, de ma réponse, ils ont seulement gardé le “bien sûr”, et coupé le reste de la phrase. J’ai donné une interview de 45 minutes dont seules dix minutes ont été diffusées”.
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Concernant son souhait de retourner au Pakistan, ce dont elle ne s’est jamais caché – elle l’avait également confié à Aleteia lors de son passage à Paris en février 2020 – elle explique que “l’idée de visiter à nouveau le Pakistan une fois dans [sa] vie, d’ici quelques années, [lui] traverse régulièrement l’esprit”. D’ici là, elle assure vouloir rencontrer le pape François “dès que possible”, en présence de sa famille et de quelques amis qui l’ont aidé lors de son emprisonnement et à sa libération.