Dans différentes églises de France, que ce soit en Seine-et-Marne, dans le Morbihan ou bien dans le Jura, du mobilier liturgique a été volé au cours de l’été. Un phénomène qui est malheureusement loin d’être isolé.
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Nevy-sur-Seille, Baume-les-Messieurs, Larchant, Menotey, Rans et Rochefort-sur-Nenon, Saint-Malo-de-Beignon… Ces églises peu connues du grand public ont récemment été le théâtre de vols de mobilier liturgique qui semblent s’être multipliés à la fin de l’été. Dans l’église Saint-Mathurin de Larchant (Seine-et-Marne), le Chemin de croix tout entier, soit 14 tableaux, a été volé, probablement le 22 août dernier. Le vol, commis sans effraction, n’a été découvert que le 29 août au matin. L’église, classée monument historique depuis 1846, est un joyau de l’architecture gothique. Elle attire chaque année plus de 3.000 touristes du monde entier et reste ouverte aux visites durant la journée. Quelques jours auparavant, un Christ monté sur un piédestal avait été volé dans le chœur. Longtemps laissé à l’abandon, en partie détruit, l’édifice avait été récemment l’objet d’importantes campagnes de restauration, ayant subi les vicissitudes des années.
Le Chemin de croix, en plâtre peint, date de la période fin du XIXe-début du XXe siècle. Présent dans l’inventaire dressé en 1906, il appartient à la commune. Très abîmé par le temps, il venait d’être rénové par la paroisse puis installé à nouveau dans l’édifice. Sa valeur est estimée entre 25.000 et 30.000 euros. Michel Lepage, adjoint du maire de la commune et membre de l’association culturelle de Larchant, explique qu’au-delà de sa valeur marchande, il avait une forte “valeur sentimentale”.
En 1982, une Pietà et deux autres statues avaient été volées sans être jamais retrouvées. D’où la création d’une association culturelle, créée en 1983, qui avait décidé de faire fixer les autre statues au sein de l’édifice. Depuis cette date, à part quelques vandalismes, la basilique n’avait pas subi de vol important.
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Comment mettre un terme au vol dans les églises ?
Ce phénomène n’est pas isolé. Dans la semaine du 16 au 22 août, plusieurs églises ont été cambriolées dans le Jura à Nevy-sur-Seille, Baume-les-Messieurs, Menotey, Rans et Rochefort-sur-Nenon, comme le rapporte Le Progrès. Les voleurs ont emporté des calices et des ciboires, un ostensoir, allant même jusqu’à piller le tronc de l’abbatiale de Baume-les-Messieurs. Même constat à Saint-Malo-de-Beignon (Morbihan) où un calice et un ciboire ont disparu. Ces objets ne sont pas anodins. Pour la plupart utilisés au cours de la messe, ils permettent de célébrer l’Eucharistie. Certains ont traversé les époques. Au service de la liturgie, ils témoignent de la foi des fidèles au cours des siècles passés.