À l’occasion de la “Journée internationale de commémoration des personnes victimes de violences en raison de leur religion ou convictions” instaurée par les Nations unies, le pape François a tenu à rappeler, lors de l’Angélus de ce dimanche 23 août, sa proximité et sa prière avec de nombreuses victimes “persécutés encore aujourd’hui en raison de leur foi religieuse”.
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“Prions pour nos frères et sœurs et soutenons-les par la prière et la solidarité”, a exhorté le Pape lors de l’Angélus de ce dimanche 23 août. Ceux-ci “sont nombreux à être persécutés encore aujourd’hui en raison de leur foi religieuse”. Prenant l’exemple du Mozambique durement touché, le Pape s’est ainsi exprimé. “Je désire (…) réitérer ma proximité avec la population de Cabo Delgado dans le nord du Mozambique qui souffre à cause du terrorisme international”. Depuis 2017, la région de Cabo Delagado (Mozambique) est entravée par une sanglante insurrection djihadiste qui empêche l’exploitation de la plus importante ressource de gaz naturel d’Afrique. Depuis cette date, le groupe aurait mené plus de 350 attaques, tuant au moins 1.500 personnes. Le 19 août dernier, le pontife argentin avait téléphoné à Mgr Fernando Lisboa, évêque de Pemba, l’une des villes de cette région, pour lui manifester sa proximité. Le Pape a également fait mémoire de sa visite dans ce pays en septembre dernier.
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Le Pape a rappelé la tenue le 22 août dernier de la “Journée internationale de commémoration des personnes victimes de violences en raison de leur religion ou convictions” instaurée par les Nations unies. À cette occasion, il a publié un tweet rappelant qu’on ne peut utiliser le nom de Dieu pour terroriser les gens. “Dieu n’a besoin d’être défendu par personne et ne veut pas que Son nom soit utilisé pour terroriser les gens. Je demande à tous de cesser d’instrumentaliser les religions pour inciter à la haine, à la violence, à l’extrémisme et au fanatisme aveugle”.
Dieu n’a besoin d’être défendu par personne et ne veut pas que Son nom soit utilisé pour terroriser les gens. Je demande à tous de cesser d’instrumentaliser les religions pour inciter à la haine, à la violence, à l’extrémisme et au fanatisme aveugle. #FraternitéHumaine
— Pape François (@Pontifex_fr) August 22, 2020
Migrants, “Le Seigneur nous demandera des compte”
Le Pape a également souhaité rappeler le 10e anniversaire du “massacre de San Fernando”, une tuerie de masse de 72 migrants clandestins par une organisation criminelle à San Fernando, au Mexique, le 24 août 2010. “Ils étaient des personnes de divers pays qui cherchaient une vie meilleure”, s’est attristé l’évêque de Rome en exprimant sa solidarité aux familles de ces victimes. “Le Seigneur nous demandera des compte de tous les migrants tombés dans le voyage de l’espérance”.
La charité n’est pas une “simple philanthropie”
Enfin, pour conclure son message de l’Angélus, le Pape a rappelé l’importance d’une vie ancrée en Dieu. S’il est “indispensable” et même “louable” que “la pastorale de nos communautés” s’ouvre à tant de pauvretés, il importe que ces œuvres de solidarité ne “se détachent du contact avec le Seigneur”. “La charité chrétienne, n’est pas une simple philanthropie”, a-t-il ainsi précisé. Elle consiste, d’une part, à “regarder l’autre avec les yeux de Jésus lui-même” et, d’autre part, à “voir Jésus dans le visage du pauvre”.
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