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Dévoilant les grandes lignes de sa conférence de rentrée qui aura lieu le 26 août prochain, Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, a fourni sur le plateau de France 2 jeudi 20 août un bon nombre de réponses relatives à la rentrée scolaire dans un contexte de reprise de l’épidémie de Covid-19.
Rentrée maintenue au mardi 1er septembre
En début de semaine, la revendication du syndicat enseignant SNUIPP-FSU, demandant à ce que la rentrée soit reportée d’une semaine pour avoir le temps de se préparer, a fait beaucoup de bruit et a effrayé plus d’un parent. Mais Jean-Michel Blanquer a réaffirmé que la rentrée scolaire aurait bien lieu, pour tous les élèves, le mardi 1er septembre, comme prévu initialement. "L’éducation ne doit pas être une variable d’ajustement", a-t-il martelé. Par ailleurs, il est demandé aux parents d’éviter de se rendre dans les salles de classe le jour de la rentrée, même pour accompagner les plus jeunes.
Des adaptations localisées
Cependant, au vu de l’augmentation, depuis quelques semaines, des contaminations dans certains territoires, le ministre n’exclut pas des "exceptions locales", selon la circulation plus ou moins active du virus. C’est déjà ce que prévoyait le "plan de continuité pédagogique" diffusé en juillet, qui venait compléter le protocole sanitaire de référence qui lui s’applique à des conditions sanitaires normales. Le plan de continuité pédagogique pourrait notamment être mis en place, localement, dans les cas suivants :
- circulation "active" du virus, auquel cas les élèves alterneraient entre enseignement en classe et enseignement à la maison,
- circulation "très active" du virus, nécessitant la fermeture des établissements sur une zone géographique déterminée, auquel cas les élèves auraient cours à distance.
Le masque, « une fourniture scolaire comme une autre »
Collégiens, lycées et enseignants seront tenus de porter un masque dans les espaces clos, même lorsqu'une distance physique d'un mètre est respectée. Sur ce point, le protocole de juillet s’est durci puisque la première version ne rendait le masque obligatoire que si les mesures de distanciation ne pouvaient pas être respectées. "L’habitude de porter le masque doit être prise, y compris par les adolescents", "le masque sera une fourniture comme une autre", estime le ministre.
Dès le 1er septembre donc, le masque est obligatoire à l’intérieur des bâtiments pour les enfants dès l'âge de 11 ans et pour les adultes, ainsi que dans les cours de récréation. Une possible extension du port du masque aux élèves de CM1 et CM2 est envisageable "dans les temps futurs". Enfin, il appartient aux parents de fournir des masques à leurs enfants. Cependant, le ministère dotera chaque établissement en masques grand public pour les familles "en grande difficulté".
En cas de maladie dans une classe
Le ministre de l’Éducation a également précisé la procédure en cas de maladie détectée au sein d'un établissement. "On fait immédiatement des tests sur la classe et sur l'école et à partir de là, on remonte la chaîne de contamination". Des fermetures de classe ou d'école pourront alors être ordonnées.
Priorité aux évaluations
Dans ce contexte particulier de reprise des cours après une période, pour certains, de presque six mois passés loin des bancs de l'école, la circulaire de rentrée insiste sur l’importance de l'évaluation des savoirs pour lutter contre les risques de décrochage scolaire. Dès le début de l'année scolaire, les besoins des élèves doivent être identifiés et les enseignants doivent veiller à ce que les élèves maîtrisent les connaissances et les compétences indispensables à la poursuite de leur scolarité. Dès le 14 septembre, débuteront les évaluations nationales en CP, CE1 et 6ème. Au primaire, il est demandé à ce que la priorité soit donnée au français et aux mathématiques, jusqu’aux vacances de la Toussaint.