Une jeune fille de 17 ans a été transportée en urgence à l’hôpital, ce lundi 17 août, après avoir été violemment frappée par plusieurs membres de sa famille, qui lui ont également rasé les cheveux pour l’humilier. Ils lui reprochent de fréquenter un homme de confession chrétienne.
Pour qu’Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l’avenir d’Aleteia deviendra aussi la vôtre.
*don déductible de l’impôt sur le revenu
Ce sont des faits d’une terrible cruauté qui se sont déroulés dans le quartier des Clairs-Soleils, à l’est de Besançon, ce lundi 17 août. D’après l’Est Républicain, le père, la mère, l’oncle et la tante d’une jeune fille de 17 ans lui ont assené de nombreux coups avant de lui raser les cheveux. Cette famille musulmane, arrivée de Bosnie-Herzégovine en 2017, n’aurait pas supporté qu’elle fréquente un jeune homme de confession chrétienne et d’origine serbe. Face à l’opposition persistante de ses proches depuis plusieurs mois, la jeune fille avait décidé de quitter le domicile familial la semaine dernière, tout en gardant contact avec eux. Elle leur a notamment envoyé plusieurs sms pour les rassurer.
Une côte cassée après avoir reçu plusieurs coups de poing
Quatre jours après être partie de chez elle, la jeune fille a décidé de rendre visite à sa famille, accompagnée de son petit ami et de ses parents. C’est alors que le drame s’est produit : emmenée de force dans une chambre, elle reçoit plusieurs coups de poing et de pied au visage et sur le corps, au point d’avoir une côte cassée. À la demande du père, le frère de la jeune fille lui rase également les cheveux de force.
Prévenue par le petit-ami, la police est rapidement intervenue. La jeune fille a été hospitalisée et placée en arrêt de travail, alors que ses proches sont désormais sous contrôle judiciaire et en attente de jugement. “Les deux familles se connaissaient et (leur relation) ne posait pas de problème, mais quand les jeunes ont commencé à parler de mariage, les parents de la jeune fille lui ont dit : ‘Nous sommes musulmans, tu ne te marieras pas avec un chrétien‘”, a relaté Margaret Parietti, vice-procureure, à l’AFP, rapporte France 3 régions. Ils seront jugés pour « violences sur mineur en présence de mineurs et en réunion », d’ici à l’automne, a-t-elle indiqué.
Lire aussi :
Une chaîne de prière pour soutenir Maria Shahbaz, mariée et convertie de force à l’Islam