Tournée à l’aide d’un drone, une vidéo survolant certains quartiers ravagés de Beyrouth (Liban) quelques jours après la double explosion survenue dans la zone portuaire mardi 4 août permet de pénétrer à l’intérieur de nombreuses habitations de la capitale libanaise où la vie s’est arrêtée du jour au lendemain. Les dégâts sont impressionnants.
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“De nos cendres, nous ressusciterons”, a titré le réalisateur libanais Jhony Azeir, auteur de cette vidéo. Tournée à Beyrouth quelques jours après la terrible explosion dont les images ont fait le tour du monde, elle permet de mesurer l’ampleur des dégâts, alors que “près de la moitié de la ville est détruite ou endommagée”, selon le gouverneur de la capitale libanaise, Marwan Abboud. Pendant près de deux minutes, ce drone a pu pénétrer dans plusieurs habitations. Partout, le constat est le même : des vitres brisées, des fenêtres et des portes totalement soufflées, des débris jonchant le sol. Souvent, même le toit a disparu sous l’effet de la double explosion qui a surpris des milliers de libanais en début de soirée, mardi 4 août dernier.
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Près de deux semaines après le désastre, le dernier bilan du ministère libanais de la Santé fait toujours état d’au moins 171 morts dont deux Français, et de plus de 6.000 blessés. Des dizaines de personnes restent portées disparues. D’après Marwan Abboud, environ 300.000 libanais se retrouvent sans domicile. Interrogé ce samedi 15 août sur BFM TV, le président du Liban, Michel Aoun, a affirmé : “Nous avons besoin de temps pour connaître la vérité, car elle est complexe”. Tout en assurant qu’il n’y avait “pas de retard dans l’enquête”. Selon lui, les pertes essuyées après l’explosion dépassent les 15 milliards de dollars.
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