Depuis quelques semaines, les actes anti-chrétiens semblent se multiplier aux États-Unis. Le 12 juillet, une statue de la Vierge a été brulée à Boston. Quelques jours plus tard, c’est dans le Tennessee qu’une statue de Marie a été détruite. Dans le Connecticut, des symboles sataniques ont été taggués sur la porte de l’église… Une longue litanie qui pourrait s’avérer inquiétante.
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Une vague d’actes antireligieux est-elle en train de toucher les États-Unis ? Depuis quelques jours, églises et statues religieuses sont la cible d’actes de vandalisme. Le 12 juillet, une statue de la Vierge Marie située devant l’église saint Pierre, dans le diocèse de Boston, a été retrouvée brulée. La personne à l’origine de cette dégradation a fait démarrer le feu à partir des fleurs en plastique que la Vierge tenait entre ses mains. Construite il y a 75 ans, cette statue avait été édifiée afin d’accueillir les soldats revenant de la Seconde guerre mondiale et pour se souvenir de ceux tombés au front. “Il y a beaucoup de haine et de division dans la société actuelle”, a expliqué le curé de la paroisse, père John Currie, sur la chaine WCVB. “Mais nous devons continuer à agir pour la réconciliation, l’unité et la paix”.
À peu près au même moment, c’est une autre statue de la Vierge, située cette fois-ci devant la Cathedral Prep, à New York, qui a été victime d’un acte malveillant. Un individu a ainsi inscrit le mot Idol sur la statue. Recteur du lieu, le père James Juroly a condamné cet acte de vandalisme qu’il a qualifié “d’acte de haine”.
Cette vague d’actes de vandalisme n’a pas épargné le Tennessee où une autre statue de la Vierge a été précipitée de son piédestal, entrainant la décapitation de la tête de la statue. Les faits ce sont déroulés devant l’église saint Stephen, à Chattanooga. Sur Twitter, l’évêque du diocèse de Knoxville, Mgr Rick Stika, faisant le rapprochement entre ces différentes dégradations, s’est interrogé sur “cette étrange période que nous vivons”.
What a strange time when live it. Over the weekend, a outdoor statue of the Blessed Mother was beheaded at St. Stephen Parish in Chattanooga. This is occurring at various spots throughout the United States.
— Bishop Rick Stika (@BishopStika) July 13, 2020
Plus récemment, dans la nuit du 15 au 16 juillet, ce sont des tags anarchistes et des symboles sataniques qui ont été inscrits sur la porte de l’église saint Joseph à New Haven, toujours dans l’État du Connecticut. “Cet acte s’inscrit dans une vague de profanations de lieux catholiques dans tout le pays comme en témoignent les incidents à Chattanooga, Queens, Boston, Sacramento et Ocala”, a dénoncé l’archidiocèse d’Hartford. “Le motif est clair : intimider et instiller la peur dans le cœur de ceux qui croient en Dieu”. Se voulant rassurant, l’évêque de l’archidiocèse ajoute : “L’Église catholique existe depuis 2.000 ans et a survécu à de nombreux oppresseurs. Demeurons sans peur, dans l’espérance et résolus dans notre foi et prions pour la conversion du cœur de ceux qui espèrent nous terroriser”. “Aujourd’hui, même au milieu de sentiments et d’actes antichrétiens, nous ne répondons pas à la haine par la haine. Au contraire, ces attaques renforcent notre amour, notre appel à l’unité et nos prières s’en trouvent raffermies”.
https://www.facebook.com/ArchdioceseofHartford/posts/3244843232238777
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