La campagne de répression anti-chrétienne se poursuit en Chine. En moins de trois mois, plus de 500 croix appartenant à des églises chrétiennes ont été enlevées dans la province de l’Anhui.
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Le pouvoir communiste chinois continue de démolir les croix. Dans la province de l’Anhui (est du pays), près de Shanghai, depuis la mi-avril, plus de 500 croix appartenant à des lieux de culte chrétiens, que ce soit des églises catholiques ou des temples protestants, ont été enlevées des clochers. Cette répression qui émane du parti communiste n’est pas nouvelle et des milliers de croix ont déjà été retirées dans les provinces du Zhejiang, du Henan, du Hebei et du Guizhou, parfois sous prétexte de respecter les règles d’urbanisme.
De nombreuses églises à domicile ont également été fermées par les autorités. Pour certains chrétiens, l’ambition du gouvernement est clairement de faire disparaître le symbole de la foi chrétienne de la sphère publique. Si la plupart des membres du clergé local ne protestent pas face aux autorités, certains encouragent les fidèles à protéger leurs croix et à prendre des photos pour conserver des preuves.
La situation des chrétiens de Chine est préoccupante. Dès le premier jour de l’assouplissement des mesures du coronavirus dans le pays, des croix avaient été de nouveau été arrachées des toits des églises. “Le gouvernement du président Xi Jinping tente de contrôler tous les domaines de la société civile, y compris la religion”, analysait alors Mgr Huber, le directeur des OPM allemandes. Et si les messes ont progressivement repris dans une partie du pays dans le respect des règles sanitaires, c’est à la condition que l’on y enseigne le patriotisme.
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