Missionnaire envoyé par Rome en France au IIIe siècle, saint Pèlerin, ou Pérégrin, fût le premier évêque d’Auxerre, dans l’Yonne, avant de mourir en martyr… et de donner son nom à l’eau de San Pellegrino.
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Les fameuses bouteilles vertes de San Pellegrino sont connues dans le monde entier. Pourtant, peu de gens savent que cette eau doit son nom à un martyr chrétien du IIIe siècle. À cette époque, de nombreux missionnaires étaient envoyés en France pour y former des communautés chrétiennes. Ils subirent alors des persécutions, en particulier sous le règne de l’empereur Dioclétien, à l’image de saint Pèlerin, premier évêque d’Auxerre et premier homme à avoir planté la croix du Christ dans la région d’Auxerre. Arrêté pour avoir détourné le peuple des cultes païens, il répondit au préfet romain : “Je confesse le Christ sans crainte jusqu’à la mort.”
En sa mémoire, une petite ville italienne située sur la rivière du Brembo, au pied des Alpes, dans la région de Bergame, a reçu le nom de saint Pèlerin (san Pellegrino en italien). Or il s’agissait d’une importante station thermale, qui commença à être connue dès le XIIe siècle pour les propriétés particulières de son eau. Au XVIe siècle, l’artiste et scientifique Léonard de Vinci mena des analyses approfondies pendant plusieurs mois, avant de reconnaître les propriétés “miraculeuses” de cette eau. Dès 1899 la marque et la société San Pellegrino sont créées afin de commercialiser cette eau minérale pétillante. Aujourd’hui, la ville est même devenue un lieu de repos, ou les visiteurs viennent se ressourcer au pied des montagnes.
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