À Sumène, dans le Gard, une statue de la Vierge Marie a été retrouvée retrouvé décapitée mardi 23 juin. « Une statue qui représente la Vierge Marie, symbole de l’amour et la tendresse d’une maman… Tout cela a été bafoué », regrette auprès d’Aleteia le père Fabio Ochoa, curé de la paroisse de Sumène.
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C’est une triste découverte qu’ont fait des passants ce mardi 23 juin au matin à Sumène, dans le Gard. Une statue de la Vierge Marie, installée dans les années 1950 le long d’une route départementale, au pied du pont d’Hérault qui enjambe la rivière éponyme, a été retrouvée décapitée. Plusieurs morceaux, dont la tête de la statue, jonchaient le sol sur lequel se trouvait également une grosse pierre qui pourrait avoir servi à la détruire.
“Je suis révolté, navré et choqué”, confie à Aleteia le père Fabio Ochoa, curé de Sumène. “Une statue qui représente la Vierge Marie, symbole de l’amour et la tendresse d’une maman… Tout cela a été bafoué”. Condamnant avec force “ces actes de vandalisme”, et rappelant que “la République est fondée sur un principe de laïcité permettant de vivre ensemble par respect”, il a affirmé que la paroisse allait porter plainte contre X pour dégradation et vandalisme. Contactée par Aleteia, la mairie a confirmé qu’elle avait également porté plainte – la statue appartient à la commune – afin qu’une enquête soit ouverte par la gendarmerie du Visan.
Plus de 1.000 faits antichrétiens recensés en 2019
Il y a quelques semaines, toujours dans l’Hérault, la croix du Pic Saint-Loup avait déjà été vandalisée. Hélitreuillée le 20 mai afin d’être restaurée, elle devrait être réinstallée prochainement. Plus globalement en France, en 2019, 1.893 faits antireligieux ont été commis dont 1.052 faits antichrétiens, avait indiqué le ministère de l’Intérieur fin janvier.
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