separateurCreated with Sketch.

Cuisiner avec son enfant : astuces pour en faire un moment de qualité

BAKING
whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Bénédicte de Saint-Germain - publié le 14/06/20 - mis à jour le 29/07/22
whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Dès l’âge de 2 ans, les enfants peuvent aider à la cuisine. Il suffit de leur donner des tâches adaptées. Avec un peu d’anticipation et d’organisation, les mini-cuistots participent à la préparation des repas et mènent de fabuleuses expériences.

Pour qu'Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l'avenir d'Aleteia deviendra aussi la vôtre.

Je donne en 3 clics

*don déductible de l'impôt sur le revenu

"J’ai remarqué que les enfants petits sont toujours enthousiastes pour la cuisine, fille ou garçon confondus", raconte Clarisse. Il est très motivant de préparer un plat que l’on va pouvoir déguster ensuite. Cette jeune grand-mère a beaucoup associé ses enfants à la préparation des repas. Aujourd’hui adultes, ils aiment et font naturellement une cuisine variée. Quant à leur mère, elle continue son œuvre de transmission avec d’autres enfants : "L’été dernier, l’un de mes neveux de 7-8 ans est venu faire de la confiture de mûres avec moi. Nous sommes allés les cueillir, puis il m’a aidée pour la cuisson et est reparti ravi avec ses pots de confitures pleins."

La cuisine, lieu privilégié pour les apprentissages

Lorsque l’enfant nettoie des légumes, découpe des fruits, mélange une pâte à gâteau, il développe sa motricité. Lorsqu’il apprend à peser les ingrédients, il apprend les quantités, les ordres de grandeur, les volumes ainsi que la précision. Lorsqu’il observe la transformation d’une préparation sous l’effet de la chaleur ou du froid, l’enfant découvre les différents états (solide, liquide, gazeux, dur, mou…), il expérimente la réaction des différents ingrédients. Lorsqu’il choisit un fruit au marché, malaxe une pâte, hume le parfum d’un fruit, goûte ou assaisonne, il utilise ses sens : vue, toucher, odorat, goût… Mettre la main à la pâte recèle encore d’autres secrets. « La cuisine améliore l’attention aux autres car les enfants ne font pas la cuisine pour eux seuls », remarque Clarisse.

Elle leur apprend aussi à anticiper : on ne décide pas de faire un gâteau pour le goûter à 17 heures. Autre vertu développée : la persévérance. En cuisine, il arrive de rater. « On ne se décourage pas et on essaie de faire mieux la prochaine fois en essayant de comprendre ce qui s’est passé. » Enfin, la cuisine apprend le travail caché et même ingrat : après avoir fait sa préparation, il reste à ranger et nettoyer. C’est la règle du jeu !

Quelques astuces

Donner à l'enfant un tablier à sa taille.

Anticiper en sortant les ingrédients à l'avance.

Se rendre disponible : la cuisine est une belle occasion d'échanges et de partage.

Pour les plus jeunes, choisir des recettes simples qui ne demandent pas un long temps de cuisson.

Des tâches adaptées à chaque âge

18 mois-2 ans : laver les légumes pour la soupe, malaxer la pâte à tarte, mélanger.

Dès 3 ans : découper des crudités avec un couteau à bout rond non tranchant, écosser des haricots, mettre de la pâte dans un moule avec une cuillère, verser des liquides, compter les ingrédients, disposer des fruits sur un fond de tarte.

À 4 ans : enfiler des ingrédients mous sur des brochettes en bois, mesurer les quantités dans un bol mesureur, bien présenter les plats.

À 5 ans : tenir le batteur à œufs, étaler la pâte à tarte, écosser les petits pois, commencer les pesées des ingrédients, programmer un minuteur, casser les œufs.

6-7 ans : déchiffrer les étapes d’une recette simple, séparer les blancs des jaunes d’œufs.

7 ans et + : Allumer le four, surveiller la cuisson, effectuer les pesées, les mesures.
Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !

Aleteia vit grâce à vos dons

Permettez-nous de poursuivre notre mission de partage chrétien de l'information et de belles histoires en nous soutenant. 

Profitez de cette fin d'année pour bénéficier d'une déduction de 66% du montant de votre don sur l'impôt sur le revenu en 2024.

Newsletter
Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !