separateurCreated with Sketch.

Toujours pas de reprise des messes en Belgique

La cathédrale Notre-Dame du Sablon à Bruxelles, Belgique.

whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Bérengère Dommaigné - publié le 02/06/20
whatsappfacebooktwitter-xemailnative

Si les messes publiques ont repris dans la plupart des pays d’Europe, les célébrations sont toujours interdites en Belgique. Au Royaume-Uni, alors que les lieux de culte ne doivent ouvrir à nouveau que le 4 juillet prochain, l’archevêque de Londres a lancé un appel au Premier ministre.

Pour qu’Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l’avenir d’Aleteia deviendra aussi la vôtre.


Je donne en 3 clics

*don déductible de l’impôt sur le revenu

Les messes ont été suspendues en Belgique le 14 mars dernier. Une décision prise par les évêques eux-mêmes, et confirmée ensuite par un arrêté ministériel interdisant les célébrations religieuses. Après la décision du Conseil d’État français d’obliger le gouvernement français à permettre leurs reprises, 200 catholiques belges ont à leur tour fait appel à la justice, dans l’espoir d’une suspension de l’interdiction. Mais contrairement aux juges français, les juges bruxellois ont conforté l’arrêt d’interdiction, estimant qu’il n’y avait pas “l’existence d’une extrême urgence”, pour la reprise des cérémonies, comme l’a indiqué, dans un sobre tweet, le porte-parole des évêques de Belgique, Mgr Tommy Scholtes.

Dès le lendemain et sans faire référence à la procédure engagée, la conférence épiscopale de Belgique publiait un communiqué assurant que les catholiques étaient prêts, et que les consignes sanitaires leur ayant été transmises, un protocole validé était d’ores et déjà diffusé auprès du clergé. “Le gouvernement a fixé un nombre maximum de 100 fidèles par célébration. Une distance entre les fidèles de 1,5 mètre dans tous les sens devra également être respectée, ce qui réduira peut-être leur nombre dans les petites églises”, précise ainsi le communiqué de l’Église catholique de Belgique.



Lire aussi :
Retour à la messe : les dix commandements du catho déconfiné

Ce communiqué indique par ailleurs que le conseil national de sécurité doit se réunir ce mercredi 3 juin et que “la reprise future des cérémonies religieuses sera examinée et envisagée” ce jour-là. C’est le 8 juin que la Belgique entrera dans une phase 3 de déconfinement, un soulagement pour les Belges qui ont été durement touchés par la pandémie, avec 9.467 décès au 31 mai.

L’appel de l’archevêque anglais

Au Royaume-Uni aussi, les messes sont interdites et les lieux de culte ne pourront pas ouvrir avant le 4 juillet prochain, y compris pour des prières privées. C’est pourquoi l’archevêque de Southwark, Mgr John Wilson, vient de lancer un appel au Premier ministre britannique Boris Johnson, demandant au moins la réouverture des édifices. “Je pense qu’il est temps que les églises soient autorisées à s’ouvrir pour la prière individuelle”. Le prélat rappelle ainsi que “pour les catholiques, l’accès aux bâtiments de l’église est spirituellement essentiel”.


Messe drive in chalons
Lire aussi :
Les fidèles étaient à l’heure pour la “messe en voiture” à Châlons-en-Champagne

L’archidiocèse de Southwark, est l’un des plus importants au sud de Londres, incluant le comté de Kent et l’autorité de Medway. Il comprend pas moins de 175 paroisses et 169 écoles et, selon des statistiques récentes, plus de 80.000 personnes assistent à la messe dominicale. “Le fait que les églises restent fermées est une source de frustration et provoque un sentiment croissant d’insatisfaction chez les fidèles”, souligne ainsi l’archevêque, précisant qu’il ne s’agit pas de demander un traitement spécial pour l’Église catholique, mais bien de respecter la liberté religieuse et de culte.

Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !

Aleteia vit grâce à vos dons

Permettez-nous de poursuivre notre mission de partage chrétien de l'information et de belles histoires en nous soutenant. 

Profitez de cette fin d'année pour bénéficier d'une déduction de 66% du montant de votre don sur l'impôt sur le revenu en 2024.

Newsletter
Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !