Deux calèches s’élanceront des sanctuaires de Lourdes et de La Salette le 2 juin 2020 pour une immense procession de trois mois et demi sur les routes de France.
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25 diocèses. 107 jours. 207 étapes. Plus de 2.000 kilomètres au compteur. Du 2 juin au 12 septembre, voilà ce qui attend les pèlerins du M de Marie. Le M de Marie, c’est deux grandes procession symétriques estivales sur les routes de France qui traceront un gigantesque “M”. Mardi 2 juin 2020, deux calèches tirées par des chevaux s’élanceront, l’une de Lourdes, l’autre de La Salette, pour former un gigantesque “M” sur le sol français – en référence à la Vierge, vous l’aurez deviné. Pendant trois mois et demi, les pèlerins sillonneront les routes de l’Hexagone, traversant les Landes, le Pays basque, la Mayenne, la Saône-et-Loire, la Gironde, la Vendée, la Nièvre, la Sarthe, l’Essonne… À bord de chacune des calèches, fabriquées sur mesure en Pologne, une statue de Notre-Dame de France de deux mètres de haut. Au programme de ce voyage, des passages dans les sanctuaires mariaux de Pontmain, de la rue du Bac à Paris et de Pellevoisin. Et c’est dans ce dernier sanctuaire que les deux calèches se retrouveront le 12 septembre.
Le choix de la calèche n’est pas anodin. “Il y a une dimension de zéro carbone dans la mouvance de Laudato Si’ », explique à Aleteia Maxime Bonnassies, l’un des organisateurs de l’événement. De plus, le cheval a un côté fédérateur et son rythme de marche permet de pérégriner à ses côtés. “Nous tenions à ce qu’il y ait cet aspect attrayant et festif, que les enfants puissent s’approcher, qu’il y ait des tours de cheval organisés le soir dans les villages”.
Confier l’avenir du pays
Excepté les cochers qui resteront tout au long du trajet, les équipes changeront au fur et à mesure du parcours. “Nous proposons à tout le monde de venir s’associer à cette grande procession et nous nous appuyons vraiment sur le travail des référents locaux qui définissent les étapes”. Celles-ci seront de dix à quinze kilomètres. Les escales sont visibles sur une carte interactive et chaque personne, si elle le souhaite, pourra se joindre à la procession. Chaque soir, veillée et temps de prière seront proposés aux personnes du lieu. “L’idée est de prendre conscience du lien extraordinaire entre Marie et la France”, poursuit Maxime Bonnassies, énumérant les différents éléments qui ont déclenché ce défi d’envergure : les crises dans l’Église, l’incendie de Notre-Dame, les gilets jaunes… et aujourd’hui le Covid-19. “Nous voulons confier l’avenir du pays. C’est en se tournant vers Jésus par Marie que l’on trouvera la solution. Ce n’est pas un pèlerinage que pour les catholiques ; nous sommes vraiment dans une démarche missionnaire”.