Pour célébrer la Journée missionnaire de l’Enfance et de l’Adolescence l’archidiocèse de Santa Cruz a invité les enfants à pratiquer la mission chez eux, à l’instar de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, rapporte l’agence Fides. Car c’est aussi en accomplissant des actions toutes simples chez eux qu’ils peuvent annoncer le Christ !
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“Depuis chez moi, comme sainte Thérèse, je suis missionnaire”, pouvait-on voir écrit sur les banderoles pastorales de l’archidiocèse de Santa Cruz à l’occasion de la Journée missionnaire de l’enfance et de l’adolescence, le 26 avril dernier. En Bolivie, la quarantaine imposée depuis le 22 mars dernier n’a pas empêché l’Église de célébrer cette journée d’une manière particulière.
Lors de ce troisième dimanche après Pâques, Mgr Sergio Gualberti, archevêque de la ville, a déclaré aux enfants depuis sa cathédrale : “S’il ne nous est pas permis de sortir de chez nous, cela ne peut nous empêcher d’être missionnaires, comme l’a affirmé par sa vie la protectrice des missions, sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus”. Et pour cause, la religieuse est restée cloîtrée toute sa vie.
Pour le prélat, pas de doute, les enfants peuvent, même dans leur quotidien confiné, répondre à l’élan missionnaire et faire le bien autour d’eux. Illustrant son propos, l’archevêque de Santa Cruz a proposé aux jeunes de nombreuses idées pour devenir disciples du Christ : “Obéir et collaborer avec leurs parents, faire leurs devoirs” ou encore “contaminer toute la famille par la joie de leur jeune vie dédiée au Seigneur”. Un programme que peuvent appliquer tous les enfants du monde.
Les enfants, “promoteurs du salut” dans leur famille
Portée par différents prélats, cette invitation semble s’être répandue dans tout le pays. Depuis sa chambre d’hôpital, le vicaire apostolique de Nuflo de Chàvez, Mgr Antonio Reimann, atteint du Covid-19, a lui aussi tenu à envoyer un message aux enfants empreint d’espérance. En cette époque de pandémie, alors que les portes des églises sont fermées, les enfants missionnaires sont selon lui les “promoteurs du salut, du pardon, de la prière et du partage joyeux au sein de leur famille”.
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Comme de nombreux pays, la Bolivie est également privée de messes. Ce temps constitue donc une occasion pour parents et enfants de former une “petite Église domestique”, a en outre encouragé le vicaire apostolique. Aux enfants, il a rappelé que nul n’est envoyé en mission sans avoir prié.
Très attendue par les catholiques du pays, cette Journée sera “fêtée avec plus de solennité à la fin de la quarantaine”, a déclaré Mgr Eugenio Scarpellini, évêque d’El Alto et directeur des Œuvres Pontificales Missionnaires de l’Eucharistie, lors de son homélie le dimanche 26 avril dernier. En attendant qu’une nouvelle date soit fixée, il a exhorté les enfants à faire preuve de créativité pour continuer la mission chez eux : “préparez des dessins, des chansons et publiez-les sur les réseaux sociaux”, a-t-il proposé.
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Face à la pandémie qui fait rage y compris en Bolivie, l’évêque conclut en implorant Dieu de préserver le monde de ce virus mortel. En effet, depuis l’arrivée du virus dans le pays d’Amérique latine, plus de 1.100 personnes sont contaminées par le Covid-19 et 59 Boliviens en sont morts. L’occasion pour Mgr Reimann de supplier Dieu d’exaucer la “prière innocente et confiante” des enfants, spécialement fêtés ce troisième dimanche après Pâques.