130 prêtres viennent de publier une tribune dans “Le Figaro” ce vendredi 24 avril dans laquelle ils exhortent le président de la République à les autoriser à reprendre les messes publiques à partir du 11 mai, tout en respectant les normes sanitaires.
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Cela fait plusieurs jours que les catholiques s’interrogent sur la date de reprise des messes publiques. Alors qu’Emmanuel Macron a laissé entendre ce mardi 21 avril qu’il envisageait la reprise des cultes “à la mi-juin”, malgré la réouverture de nombreux commerces et écoles dès le 11 mai, les catholiques souhaitent une reprise mi-mai, dans le respect des règles sanitaires. Si de nombreux évêques ont déjà appelé publiquement le président de la République à autoriser la reprise des cultes en même temps que les commerces, c’est au tour d’une centaine de curés de paroisses, dont le père Amar, l’abbé Grosjean, le père Dedieu, chroniqueurs chez Aleteia, de prendre la parole.
“Nous avons été vigilants, loyaux, prudents, obéissants et respectueux.”
Dans une tribune publiée par Le Figaro ce 24 avril, ils interpellent vivement le chef de l’État : “Comme tous les Français et avec tous nos paroissiens, nous avons été impliqués depuis près de 10 semaines dans cette lutte contre le covid-19. Nous avons été vigilants, loyaux, prudents, obéissants et respectueux des différentes consignes”, expliquent-ils. Soulignant avoir fait tous les efforts possibles pour rester “proches de tous” et “soutenir les soignants, fabriquer des blouses et des masques, préparer des repas pour les plus démunis (…)”, ils n’hésitent pas à exprimer leur incompréhension quant à la direction que semble prendre Emmanuel Macron à propos de la reprise des cultes.
“Si la vie économique et sociale doit reprendre à partir du 11 mai, il n’y a pas de raison pour que la vie cultuelle et religieuse soit laissée de côté. Si les usines, les écoles, les commerces et les transports en commun reprennent, qu’est-ce qui pourrait justifier que nos églises restent vides et les messes publiques interdites ?”, interrogent-ils. Pour l’instant, aucune décision officielle n’a été communiquée par l’Élysée. Nul doute que les milliers de fidèles français attendent avec impatience la réaction du président de la République.
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