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5.000 masques plus tard… une partie de basket bien méritée pour ces soeurs cloitrées

Les soeurs de ce couvent espagnol fabriquent 500 masques pas jour.

Les soeurs de ce couvent espagnol fabriquent 500 masques par jour... elles ont bien mérité une petite pause !

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Timothée Dhellemmes - publié le 17/04/20
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À chacun sa manière de se dégourdir les jambes pendant le confinement… À Séville, les sœurs du couvent cloitré de San Leandro ont trouvé la solution : une bonne partie de basket, entre deux séances de couture de masques.  

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Rien de tel qu’une bonne partie de basket pour se changer les idées. C’est le raisonnement de ces 18 sœurs qui habitent le couvent de San Leandro, à Séville, et dont la vidéo tournée par un journaliste espagnol est devenue virale sur les réseaux sociaux. Toutes sourires et pleines d’entrain, nous les voyons disputer une partie de basket depuis la cour de leur couvent, avec une certaine réussite !

500 masques par jour

Pour les sœurs, c’est un moyen efficace pour se changer les idées, elles qui sont toutes mobilisées à l’atelier de couture le restant de la journée pour fabriquer des masques. « 5.000 masques ont déjà quitté le couvent. Nous le savons grâce au nombre de sacs en plastique que nous dépensons. Nous en fabriquons 500 par jour », estime d’ailleurs la mère supérieure sœur Natividad, dans des propos relayés par le média espagnol Eldiario.es. Entre les dunks et les masques, les journées sont bien chargées pour ces sœurs, qui n’oublient pas de prier pour les malades. Chaque soir, elles se joignent aux millions d’Espagnols qui applaudissent les soignants depuis leurs fenêtres.

D’autres initiatives similaires

D’autres couvents à travers le monde ont pris la même initiative. Face au manque cruel de masques, les Sœurs de la Consolation de Draguignan, dans le sud de la France, ont décidé d’arrêter leur production d’ornements liturgiques pour fabriquer des masques. En Italie, aux environs de Naples, les soeurs bénédictines de Mercogliano distribuent des centaines de masques à ceux qui en font la demande dans le diocèse.



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