Relayant l’appel d’António Guterres, secrétaire général des Nations unies, le pape François a demandé lors de l’Angélus de ce dimanche 29 mars un « cessez-le-feu global et immédiat ».
Pour qu’Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l’avenir d’Aleteia deviendra aussi la vôtre.
*don déductible de l’impôt sur le revenu
Parce que « l’urgence actuelle du covid-19 ne connaît pas de frontières », le pape François a appelé à un « cessez-le-feu global et immédiat » lors de l’Angélus du dimanche 29 mars. Il a plaidé pour que soient encouragées la création de couloirs d’aide humanitaire, « l’ouverture à la diplomatie et l’attention portée aux personnes les plus vulnérables ». « Puisse notre engagement commun contre la pandémie conduire chacun à reconnaître notre besoin de renforcer les liens fraternels en tant que membres de la seule famille humaine », a déclaré le souverain pontife.
Il y a une semaine, lundi 23 mars, le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, avait lancé un appel solennel « à un cessez-le-feu immédiat, partout dans le monde » afin de préserver, face à la « furie » du covid-19, les civils les plus vulnérables dans les pays en conflit. « La furie avec laquelle s’abat le virus montre bien que se faire la guerre est une folie », avait-t-il souligné lors d’une brève allocution au siège des Nations unies.
Lire aussi :
« Le diplomate est un concepteur de paix »
Selon un diplomate requérant l’anonymat, « un projet de résolution a circulé entre les cinq membres permanents du Conseil de sécurité relatif à l’impact du covid-19 sur les situations de paix et sécurité à l’agenda du Conseil de sécurité », rapporte l’AFP. « Certains pays à l’ONU pensent à un texte visant à soutenir l’appel de Guterres », a confirmé à l’agence une autre source diplomatique.