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Dans les jours et les semaines à venir, nombre d’entre nous serons légitimement empêchés de participer à la messe dominicale. C’est pourquoi, Aleteia se mobilise pour vous proposer, avec le concours de la revue Magnificat, de sanctifier ce 5e dimanche de Carême, par une célébration de la Parole de Dieu.
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Mode d’emploi pour sanctifier ce dimanche
- Si l’on est seul, il est préférable de lire simplement les lectures et les oraisons de la messe de ce dimanche dans son missel ou de suivre la messe à la télévision.
- Cette célébration requiert au moins la présence de deux personnes.
- Elle peut avoir lieu du samedi soir (vigile du dimanche) au dimanche soir. Le matin du dimanche demeure le moment le plus approprié.
- On place le nombre de chaises nécessaires devant un coin prière.
- Une simple croix, ou un crucifix, doit toujours figurer en arrière-plan.
- On allume une ou plusieurs bougies, que l’on place sur un support non combustible.
- On n’orne pas de fleurs le coin prière. On aura d’autant plus de joie de les remettre la nuit de Pâques.
- On désigne la personne qui va conduire la prière
- Le Conducteur est aussi celui qui gère la longueur des temps de silence.
- On désigne des lecteurs pour les lectures.
- On prépare à l’avance la Prière universelle (Aleteia vous en propose) et on désigne la personne qui va la dire.
- On peut préparer des chants appropriés.
* * *
5e dimanche de Carême
Célébration de la Parole
« Je suis la résurrection et la Vie. Le crois-tu ? »
* * *
Avant la célébration, vous pouvez écouter ce trésor du grégorien, l’introït, « Judica me » qui se chante comme la prière déchirante d’un homme accablé, où l’effroi se transforme en confiance.
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Tous sont assis. Le Conducteur de la célébration prend la parole :
Frères et sœurs,
Ce [matin], en ce 5e dimanche de Carême,
les mesures de confinement nous empêchent de participer
à la célébration de l’Eucharistie.
Néanmoins, nous savons bien que lorsque nous nous réunissons
pour prier en son Nom,
le Christ Jésus est bien présent au milieu de nous.
Et nous croyons que lorsqu’on lit l’Écriture en Église,
c’est le Verbe de Dieu lui-même qui nous parle.
Sa parole est alors une vraie nourriture pour notre vie.
C’est pourquoi nous allons ensemble,
en communion avec toute l’Église,
nous mettre à l’écoute de cette Parole qui sauve.
Pause
Ce 5e dimanche de Carême nous fait déjà entrevoir
la Passion et la Résurrection du Christ.
En ces jours de pandémie, à l’annonce de tous ces malades,
de tous ses morts, nos parents, nos amis, nos voisins, notre prochain,
nous voici en larmes, Seigneur !
A l’annonce de la mort de ton ami Lazare, toi aussi tu fondis en larmes.
Au point que les témoins s’exclamèrent :« Voyez comme il l’aimait ! »
Ô Jésus, en « réanimant » ton ami, tu veux nous convaincre
que l’amour est plus fort que la maladie et la mort ;
de cette vérité, tu nous donnera bientôt l’invincible preuve,
par ta passion et ta résurrection.
Pause
Frères et sœurs,
au cœur de nos tribulations,
au plus profond de nos épreuves,
voici que l’Eglise nous invite à découvrir, pas à pas jusqu’à Pâques,
que Dieu aime tellement l’humanité qu’il s’est offert lui-même,
afin que tous aient part à la résurrection bienheureuse de son Fils,
Jésus le Christ notre Sauveur.
Maintenant, nous nous préparons à ouvrir nos cœurs,
en faisant silence.
Après un vrai temps de silence, tous lèvent et se signent en disant :
℣. Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
℟. Amen.
Le Conducteur poursuit :
Pour nous préparer à accueillir la parole de Dieu
et pour qu’elle nous guérisse,
nous nous reconnaissons pécheurs.
On dit ensuite le rite pénitentiel. Par exemple :
℣. Seigneur, accorde-nous ton pardon.
℟. Nous avons péché contre toi.
℣. Montre-nous ta miséricorde.
℟. Et nous serons sauvés.
℣. Que Dieu tout-puissant nous fasse miséricorde ;
qu’il nous pardonne nos péchés
et nous conduise à la vie éternelle.
℟. Amen.
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On dit ou on chante :
℣. Seigneur, prends pitié.
℟. Seigneur, prends pitié.
℣. Ô Christ, prends pitié
℟. Ô Christ, prends pitié
℣. Seigneur, prends pitié.
℟. Seigneur, prends pitié.
Le Conducteur dit l’oraison :
Que ta grâce nous obtienne, Seigneur,
d’imiter avec joie la charité du Christ
qui a donné sa vie par amour pour le monde.
Lui qui règne avec toi et le Saint-Esprit,
maintenant et pour les siècles des siècles.
℟. Amen.
On prend les lectures de la messe de ce 5e dimanche de Carême.
Celui qui est chargé de faire la première lecture reste debout pendant que les autres s’assoient.
PREMIÈRE LECTURE
Lecture du livre du prophète Ézékiel (37, 12-14)
Ainsi parle le Seigneur Dieu :
Je vais ouvrir vos tombeaux et je vous en ferai remonter, ô mon peuple, et je vous ramènerai sur la terre d’Israël. Vous saurez que Je suis le Seigneur, quand j’ouvrirai vos tombeaux et vous en ferai remonter, ô mon peuple !
Je mettrai en vous mon esprit, et vous vivrez ; je vous donnerai le repos sur votre terre.
Alors vous saurez que Je suis le Seigneur: j’ai parlé et je le ferai – oracle du Seigneur.
℣. Parole du Seigneur.
℟. Nous rendons grâce à Dieu.
À plusieurs, la personne qui dit le psaume se lève tandis que les autres restent assis.
Si possible, il sera préférable de psalmodier.
En famille, on pourra plus simplement dire ou chanter ensemble le refrain, après que le Lecteur a lu la strophe.
PSAUME
PSAUME 129 (1-2, 3-4, 5-6ab, 7bc-8)
℣. Près du Seigneur est l’amour, près de lui abonde le rachat. ℟.
Des profondeurs je crie vers toi,
Seigneur, Seigneur, écoute mon appel !
* Que ton oreille se fasse attentive
au cri de ma prière ! ℟.Si tu retiens les fautes, Seigneur,
Seigneur, qui subsistera ?
* Mais près de toi se trouve le pardon
pour que l’homme te craigne. ℟.J’espère le Seigneur de toute mon âme ;
* je l’espère, et j’attends sa parole.
Mon âme attend le Seigneur
plus qu’un veilleur ne guette l’aurore. ℟.Oui, près du Seigneur, est l’amour ;
près de lui, abonde le rachat.
* C’est lui qui rachètera Israël
de toutes ses fautes. ℟.
Celui qui conduit la prière se lève et dit :
Dieu d’amour et de pardon,
tu as fait lever sur ton peuple l’aurore du salut
en envoyant ta Parole dans le monde.
Ne nous abandonne pas maintenant
aux profondeurs où nous ont plongés nos fautes :
écoute le cri de ton Église et comble son attente
en lui donnant la pleine délivrance.
La personne chargée de la deuxième lecture se lève tandis que les autres restent assis.
DEUXIÈME LECTURE
Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Romains (8, 8-11)
Frères, ceux qui sont sous l’emprise de la chair ne peuvent pas plaire à Dieu.
Or, vous, vous n’êtes pas sous l’emprise de la chair, mais sous celle de l’Esprit, puisque l’Esprit de Dieu habite en vous.
Celui qui n’a pas l’Esprit du Christ ne lui appartient pas.
Mais si le Christ est en vous, le corps, il est vrai, reste marqué par la mort à cause du péché, mais l’Esprit vous fait vivre, puisque vous êtes devenus des justes.
Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Jésus, le Christ, d’entre les morts donnera aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous.
℣. Parole du Seigneur.
℟. Nous rendons grâce à Dieu.
Tous se lèvent au moment où l’on dit ou chante l’acclamation de l’Évangile.
℣. Gloire à toi, Seigneur, gloire à toi. ℟.
℣.Moi, je suis la résurrection et la vie, dit le Seigneur.
Celui qui croit en moi ne mourra jamais.
℣. Gloire à toi, Seigneur, gloire à toi. ℟.
L’Évangile n’est pas proclamé mais lu avec simplicité.
S’il y a de jeunes enfants, on peut les faire assoir.
ÉVANGILE
De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (11, 1-45)
En ce temps-là, il y avait quelqu’un de malade, Lazare, de Béthanie, le village de Marie et de Marthe, sa sœur.
Or Marie était celle qui répandit du parfum sur le Seigneur et lui essuya les pieds avec ses cheveux. C’était son frère Lazare qui était malade.
Donc, les deux sœurs envoyèrent dire à Jésus : « Seigneur, celui que tu aimes est malade. »
En apprenant cela, Jésus dit : « Cette maladie ne conduit pas à la mort, elle est pour la gloire de Dieu, afin que par elle le Fils de Dieu soit glorifié. »
Jésus aimait Marthe et sa sœur, ainsi que Lazare.
Quand il apprit que celui-ci était malade, il demeura deux jours encore à l’endroit où il se trouvait.
Puis, après cela, il dit aux disciples : « Revenons en Judée. »
Les disciples lui dirent : « Rabbi, tout récemment, les Juifs, là-bas, cherchaient à te lapider, et tu y retournes ? »
Jésus répondit : « N’y a-t-il pas douze heures dans une journée ? Celui qui marche pendant le jour ne trébuche pas, parce qu’il voit la lumière de ce monde ;
mais celui qui marche pendant la nuit trébuche, parce que la lumière n’est pas en lui. »
Après ces paroles, il ajouta : « Lazare, notre ami, s’est endormi ; mais je vais aller le tirer de ce sommeil. »
Les disciples lui dirent alors : « Seigneur, s’il s’est endormi, il sera sauvé. »
Jésus avait parlé de la mort ; eux pensaient qu’il parlait du repos du sommeil.
Alors il leur dit ouvertement : « Lazare est mort,
et je me réjouis de n’avoir pas été là, à cause de vous, pour que vous croyiez. Mais allons auprès de lui ! »
Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), dit aux autres disciples : « Allons-y, nous aussi, pour mourir avec lui ! »
À son arrivée, Jésus trouva Lazare au tombeau depuis quatre jours déjà.
Comme Béthanie était tout près de Jérusalem – à une distance de quinze stades (c’est-à-dire une demi-heure de marche environ) –,
beaucoup de Juifs étaient venus réconforter Marthe et Marie au sujet de leur frère.
Lorsque Marthe apprit l’arrivée de Jésus, elle partit à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison.
Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort.
Mais maintenant encore, je le sais, tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. »
Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. »
Marthe reprit : « Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. »
Jésus lui dit : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ;
quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? »
Elle répondit : « Oui, Seigneur, je le crois : tu es le Christ, le Fils de Dieu, tu es celui qui vient dans le monde. »
Ayant dit cela, elle partit appeler sa sœur Marie, et lui dit tout bas : « Le Maître est là, il t’appelle. »
Marie, dès qu’elle l’entendit, se leva rapidement et alla rejoindre Jésus.
Il n’était pas encore entré dans le village, mais il se trouvait toujours à l’endroit où Marthe l’avait rencontré.
Les Juifs qui étaient à la maison avec Marie et la réconfortaient, la voyant se lever et sortir si vite, la suivirent ; ils pensaient qu’elle allait au tombeau pour y pleurer.
Marie arriva à l’endroit où se trouvait Jésus. Dès qu’elle le vit, elle se jeta à ses pieds et lui dit : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. »
Quand il vit qu’elle pleurait, et que les Juifs venus avec elle pleuraient aussi, Jésus, en son esprit, fut saisi d’émotion, il fut bouleversé,
et il demanda : « Où l’avez-vous déposé ? » Ils lui répondirent : « Seigneur, viens, et vois. »
Alors Jésus se mit à pleurer.
Les Juifs disaient : « Voyez comme il l’aimait ! »
Mais certains d’entre eux dirent : « Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas empêcher Lazare de mourir ? »
Jésus, repris par l’émotion, arriva au tombeau. C’était une grotte fermée par une pierre.
Jésus dit : « Enlevez la pierre. » Marthe, la sœur du défunt, lui dit : « Seigneur, il sent déjà ; c’est le quatrième jour qu’il est là. »
Alors Jésus dit à Marthe : « Ne te l’ai-je pas dit ? Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. »
On enleva donc la pierre. Alors Jésus leva les yeux au ciel et dit : « Père, je te rends grâce parce que tu m’as exaucé.
Je le savais bien, moi, que tu m’exauces toujours ; mais je le dis à cause de la foule qui m’entoure, afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé. »
Après cela, il cria d’une voix forte : « Lazare, viens dehors ! »
Et le mort sortit, les pieds et les mains liés par des bandelettes, le visage enveloppé d’un suaire. Jésus leur dit : « Déliez-le, et laissez-le aller. »
Beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie et avaient donc vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui.
Aucune acclamation ne conclut la lecture.
Tous s’assoient.
Le Conducteur redit lentement, comme en écho grave et lointain :
« Moi, je suis la résurrection et la vie.
Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ;
quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais.
Crois-tu cela ? »
On garde 5 mn de silence pour une méditation personnelle et silencieuse.
Si vous le souhaitez, vous pouvez écouter le commentaire de l’Évangile que vous propose le Père René-Luc, fondateur de CapMissio, l’école d’évangélisation de Montpellier.
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Puis tous se lèvent et professent la foi de l’Eglise en disant le symbole des apôtres :
Je crois en Dieu, le Père tout puissant,
créateur du ciel et de la terre.
Et en Jésus Christ, son Fils unique, notre Seigneur,
qui a été conçu du Saint-Esprit,
est né de la Vierge Marie,
a souffert sous Ponce Pilate,
a été crucifié, est mort et a été enseveli,
est descendu aux enfers,
le troisième jour est ressuscité des morts,
est monté aux cieux,
est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant,
d’où il viendra juger les vivant et les morts.
Je crois en l’esprit-Saint,
à la sainte Eglise catholique,
à la communion des saints,
à la rémission des péchés,
à la résurrection de la chair,
à la vie éternelle. Amen.
PRIERE UNIVERSELLE
Tous restent debout et on fait la prière universelle, telle qu’elle a été préparée.
Ou bien on dit les Intercessions suivantes, en séparant bien les intentions d’une seconde de silence :
℟. Nous t’implorons, Seigneur !
Affermis dans notre foi par le retour de Lazare à la vie, prions avec confiance le Père qui exauce son Fils :
℟. Nous t’implorons, Seigneur !
Pour que loin de sombrer, dans la tempête la barque de ton Église soit un refuge pour tous.
℟. Nous t’implorons, Seigneur !
Pour que les catéchumènes laissent croître en eux le désir du baptême.
℟. Nous t’implorons, Seigneur !
Pour que dans leurs tribulations les hommes et les femmes de bonne volonté découvrent, à l’écoute de ta Parole, le sens de leur vie.
℟. Nous t’implorons, Seigneur !
Pour que nos familles soient animées par la patience et la tendresse.
℟. Nous t’implorons, Seigneur !
Pour toutes les personnes éprouvées par l’isolement.
℟. Nous t’implorons, Seigneur !
Pour que les chercheurs, les médecins et le personnel soignant trouvent la force de poursuivre leur tâche avec dévouement.
℟. Nous t’implorons, Seigneur !
Pour que les personnes hospitalisées et leur famille surmontent l’épreuve de la maladie.
℟. Nous t’implorons, Seigneur !
Pour les défunts que tu appelles à la résurrection.
℟. Nous t’implorons, Seigneur !
Ensuite chacun peut ajouter une intention libre, à laquelle tous répondent :
℟. Nous t’implorons, Seigneur !
À la fin, le Conducteur, introduit à la prière dominicale :
Unis dans l’Esprit et dans la communion de l’Église,
nous osons prier comme le Seigneur Jésus lui-même
nous l’a enseigné :
On dit ou on chante le Notre Père :
℟. Notre Père…
Et on enchaîne immédiatement :
℟. Car c’est à toi…
Puis le Conducteur invite au partage de la paix :
Nous venons d’unir notre voix
à celle du Seigneur Jésus pour prier le Père.
Nous sommes fils dans le Fils.
Dans la charité qui nous unit les uns aux autres,
renouvelés par la parole de Dieu,
nous pouvons échanger un geste de paix,
signe de la communion
que nous recevons du Seigneur.
Tous échangent alors une salutation de paix à distance, par exemple en s’inclinant profondément les uns vers les autres tour à tour ; ou bien , en famille, en s’envoyant un baiser avec deux doigts sur les lèvres.
On s’assied.
COMMUNION SPIRITUELLE
Le Conducteur dit :
Quand nous ne pouvons pas recevoir la communion sacramentelle faute de messe, le pape François, nous invitent instamment à pratiquer la communion spirituelle, appelée aussi “communion de désir”.
Le Concile de Trente nous rappelle que celle-ci “consiste dans un ardent désir de se nourrir du Pain céleste, avec une foi vive qui agit par la charité et qui nous rend participants des fruits et des grâces du Sacrement”.
La valeur de notre communion spirituelle repose donc sur notre foi en la présence du Christ dans l’Eucharistie comme source de vie, d’amour et d’unité, et sur notre désir d’y communier malgré tout.
Dans cet esprit, je vous invite maintenant à incliner votre tête, à fermer les yeux et à vous recueillir.
Silence
Au plus profond de notre cœur,
laissons monter en nous le désir ardent de nous unir à Jésus,
dans la communion sacramentelle,
et de faire vivre ensuite son amour dans nos vies,
en aimant les autres comme il nous a aimés.
On reste en silence pendant 5 minutes pour un coeur à coeur avec le Christ Jésus.
On chante un cantique d’action de grâce.
On se met debout.
Le Conducteur dit, au nom de tous, la formule de bénédiction :
Par l’intercession de saint N. [patron de la communauté de paroisses ou de la paroisse ou du pays],
de tous les saints et saintes de Dieu,
Que le Dieu de la persévérance et du courage
nous donne de manifester par toute notre vie
l’esprit de sacrifice, de compassion et d’amour du Christ Jésus.
Ainsi, dans la communion de l’Esprit Saint,
nous rendrons gloire à Dieu,
le Père de notre Seigneur Jésus Christ,
pour les siècles des siècles !
℟. Amen.
On peut clore la célébration en chantant une antienne ou un cantique à la bienheureuse Vierge Marie.
BÉNÉDICTION FINALE
Tous ensemble, tournés vers la croix et les mains jointes, on appelle la Bénédiction du Seigneur :
℟. Que le Seigneur tourne vers nous son visage et vienne nous sauver. Amen.
Tous se signent. Puis les parents peuvent tracer le signe de la croix sur le front de leurs enfants.
Pour conclure la célébration, on peut chanter l’antienne mariale suivante, l’Ave Regina cælorum, ou tout autre chant connu à la Vierge Marie.
Si vous le souhaitez, vous pouvez écouter l’Ave Regina cælorum. L’Église chante de cette façon l’aurore du salut annoncé.
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Ave, Regina cælorum
Ave, Domina Angelorum,
Salve radix, salve, porta, Ex qua mundo lux est orta.
Gaude, Vírgo gloriosa, Super omnes speciosa;
Vale, o valde decora
Et pro nobis Christum exora.
Salut, Reine des cieux !
Salut, souveraine des anges !
Salut, tige de Jessé !
Salut, porte d’où la lumière s’est levée sur le monde !
Réjouis-toi, Vierge glorieuse, qui l’emportes sur toutes en beauté !
Adieu, ô toute belle,
et prie le Christ pour nous.
* * *
Pour continuer de sanctifier ce dimanche, il sera bon de renouer avec la vénérable tradition des vêpres dominicales en célébrant, vers la fin de l’après-midi, l’office de la Liturgie des heures ou bien l’on pourra prendre la Prière du soir de ce dimanche.
On pourra aussi prendre un petit quart d’heure au calme pour méditer l’Evangile de ce dimanche avec Rembrandt.
Pour le dimanche des Rameaux et la Semaine Sainte, nous vous proposerons des formules de plus en plus riches, afin vous aider à continuer de célébrer, envers et contre tout, les temps forts de notre vie chrétienne, pour la gloire de Dieu et le salut du monde. Vous pourrez aussi trouver, gratuitement, d’autres ressources sur le site Magnificat.