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Covid-19 : à Draguignan, les Sœurs de la Consolation fabriquent 200 masques par jour

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Marzena Devoud - published on 25/03/20
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Face à l’épidémie de coronavirus et au manque cruel de masques, les Sœurs de la Consolation de Draguignan ont décidé d’arrêter leur production d’ornements liturgiques pour fabriquer des masques qui manquent cruellement aux soignants des alentours. Une initiative inspirée par la prière à Notre-Dame-du-Peuple qui a sauvé la région de la peste en 1524.Tout commence il y a une semaine. Les Petites Sœurs de la Consolation du Sacré-Cœur et de la Sainte Face, implantées à Draguignan (département du Var) se mettent à prier Notre-Dame-du-Peuple : C’est elle qui a épargné le peuple dracénois de l’épidémie de peste en 1524. Face au fléau du Covid-19, les vingt cinq sœurs de la communauté se tournent naturellement vers elle pour demander de travailler en complète collaboration avec elle.

Le lendemain et au même moment Mgr Dominique Rey, l’évêque du diocèse, et Michel Strambio, le maire de Draguignan, leur demandent de fabriquer des masques. Aussitôt, l’atelier du monastère de confection d’ornements, d’aubes et de bannières se transforme en atelier de couture de masques. Ils sont réalisés conformément aux normes sanitaires, grâce à un patron transmis par la mairie. “La demande est énorme, nous faisons tout ce que nous pouvons faire, et le maire en personne vient les chercher”, précise Sœur Agnès de la communauté. 

Monastère de la Consolation

@Paroisse de Draguignan

Depuis, 200 masques quittent l’atelier du monastère chaque jour. Ils sont transmis quotidiennement à la mairie qui se charge de les distribuer. Un travail compatible avec une vie de prière : depuis le début de l’accélération de l’épidémie en France les religieuses pratiquent l’adoration perpetuelle du Saint Sacrement, comme l’a confié à Aleteia, le père Joseph Van-Oost, curé de la paroisse de Draguignan.

Monastère de la Consolation

@Paroisse de Draguignan

Un peu partout en Europe, des religieuses se mettent au service des malades et des soignants. C’est le cas des Sœurs de Saint-Camille qui gèrent en Italie cinq hôpitaux dans toute l’Italie, à Rome, Trente, Trévise, Brescia et Crémone. C’est aussi celui de la Congrégation des Sœurs Servantes qui s’occupe notamment des malades du Covid-19 à Naples. D’autres se mettent à coudre des masques à la chaîne, comme les soeurs bénédictines de Mercogliano, aux environs de Naples, en Italie ou les sœurs séraphiques, dans de nombreux couvents dans toute la Pologne.



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