Alors que le nombre de victimes du covid-19 augmente chaque jour, le rôle des prêtres, malgré le confinement imposé par les autorités civiles pour limiter la propagation de l’épidémie de coronavirus, est essentiel.
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Au regard du contexte épidémique en France, le Parlement a adopté l’état d’urgence sanitaire dans le pays dimanche 22 mars. Une situation qui se traduit entre autres par la limitation des libertés individuelles, dont celles « d’aller et venir ». Mais qu’en est-il des déplacements des prêtres dans le cadre de leur ministère, par exemple pour donner le sacrement des malades aux personnes en fin de vie ?
« La question d’un des devoirs du ministre du culte révèle, en pleine crise de pandémie de coronavirus, un conflit possible et sérieux entre devoir moral, relevant du pouvoir spirituel, et devoir civique, relevant du pouvoir temporel », a expliqué sur Aleteia l’essayiste Christophe Eoche-Duval. « Est-il licite de porter le sacrement des malades en période légalement prescrite et sanctionnée de confinement ? Quelle réponse un prêtre peut-il faire à la demande de fidèles de recevoir le sacrement des malades ? »
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Le sacrement des malades, sacrement de vie
Oui, le prêtre peut administrer le sacrement des malades, même en période de confinement, précise à Aleteia le père Thierry Magnin, secrétaire général de la Conférence des évêques de France (CEF). « Avec l’accord du ministère de l’Intérieur et en remplissant la case « assistance aux personnes vulnérables » [de l’attestation de déplacement dérogatoire] un prêtre peut aller donner le sacrement des malades et le viatique aux personnes en fin de vie ».