Depuis que les écoles sont fermées et le télétravail privilégié en raison du coronavirus, parents et enfants font réellement l’expérience de ce que signifie « vivre ensemble ». Nombreuses sont les familles à avoir rédigé une charte de confinement afin que les règles soient claires et éviter ainsi les tensions.
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Heure du lever, rythme des activités scolaires, temps d’écran autorisé, fréquence maximale des caprices déterminée… Ces règles, de nombreux parents ont choisi de les définir rapidement avec leurs enfants pour que cette période de confinement à la maison se déroule au mieux. Et de fait, cette charte peut être rédigée lors d’un « conseil de famille » qui sera amené à trancher des questions délicates telles que l’heure du coucher, le tableau des services, la durée de la prière familiale ou celle de la récréation.
C’est une manière de donner, à tous, un rythme et des repères, pendant cette période si particulière. Un règlement familial qui permet d’organiser les journées, de fixer à tous des petits objectifs et d’éviter ainsi tout sentiment de lassitude qui pourrait légitimement survenir au bout de quelques jours. C’est aussi un outil qui favorise une bonne hygiène de vie, évitant de décaler trop les repas ou les heures de coucher. Cette charte peut être évolutive selon les besoins, les envies ou les recadrages nécessaires.
Tous les membres de la famille sont invités à cosigner le document. Une façon de s’investir dans ce planning inédit et de s’engager à le respecter. Veillez cependant à ce que les objectifs soient réalistes, sans quoi vous allez vite vous décourager. Didier Pleux, docteur en psychologie du développement, soulignait déjà à Aleteia, bien avant le confinement, la nécessité d’établir un « code familial, de la même manière qu’il existe un code de la route, un code civil, un code pénal, afin qu’il y ait des règles bien définies. Ce système permet de ne pas se laisser dépasser par les événements et de ne pas sanctionner à l’émotion », estimait-il. Une charte utile, donc, en ces temps particulièrement troublés. Il ne reste plus qu’à y demeurer fidèle.
En voici deux exemples, non dénués d’humour. On remarquera ici la règle XIV : “Chaque parent a le droit de s’énerver une seule fois par semaine” annotée à la main par la mère de famille, lucide : “plus si besoin”.
Et là le principe 3 : “On est gentil et doux avec maman qui n’est pas responsable de la situation, et qui n’est pas professeur des écoles, et qui n’est pas patiente.”