En raison du coronavirus, plusieurs diocèses ont pris des mesures concernant l’organisation des messes. Ce n’est pas la première fois qu’une épidémie sème la panique, et cela a même donné lieu à de belles traditions, comme celle de la Vierge du Saint Cordon.
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Nous sommes en 1008. À Valenciennes (actuel département du Nord), une terrible épidémie de peste fait des ravages dans la population. En quelques jours, elle emporte près de 8.000 personnes. À l’extérieur de la cité vit un ermite appelé Bertholin, homme de prière très proche de la Vierge Marie. De nombreuses personnes viennent de la ville lui rendre visite et recevoir ses conseils. Devant le mal qui touche ses contemporains, Bertholin prie et prie encore. La tradition rapporte que la Vierge lui apparaît alors et lui annonce qu’elle apparaîtra la nuit qui précède la fête de sa nativité. “Que les habitants se rendent alors sur les murailles de la ville, là ils y verront des merveilles”, lance-t-elle.
Le 7 septembre au soir, la foule en attente se masse sur les remparts, les yeux rivés vers le ciel. Au milieu de l’obscurité, la Vierge apparaît, auréolée de lumière. Près d’elle se tiennent deux anges, un immense cordon de couleur rouge dans les mains, qu’ils déroulent tout autour de la cité comme s’il s’agissait d’une ceinture de protection. La contagion cesse aussitôt.
Depuis, chaque 8 septembre, ou le deuxième dimanche de septembre, plusieurs milliers de Valenciennois se rassemblent pour honorer Notre-Dame du Saint Cordon, dont la statue est portée en procession à travers la commune avant d’être embarquée dans un camion pour le “tour du Saint Cordon”, un parcours de quinze à dix-huit kilomètres autour de la ville en passant par les faubourgs. Cette tradition encore très forte rappelle que l’on peut invoquer Marie pour se libérer du fléau du péché et grandir dans la vie chrétienne.
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