L’Église fait mémoire le 3 mars du jeune Faustino Pérez Manglano. Mort à l’âge de 16 ans d’une maladie incurable à l’époque, cet Espagnol a rayonné de façon extraordinaire.
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“Que ceux qui me voient, puissent voir en moi le Christ”. Cette phrase est extraite du journal du vénérable Faustino Pérez Manglano. Amateur de football, de camping, de cinéma, de lecture, de télévision, de coca-cola… et de Dieu, ce jeune Espagnol est mort en 1963 de la maladie de Hodgkin – un cancer du système lymphatique – à l’âge de 16 ans. Il a été déclaré vénérable par le pape Benoît XVI en 2011. Joyeux, avenant, sensible à la beauté, Faustino est apparemment un jeune comme tant d’autres. Et pourtant, il brille d’autre chose.
Aîné de quatre enfants, il reçoit une éducation chrétienne et fait sa première retraite spirituelle à 13 ans, ainsi que cela se fait habituellement au sein de son collège marianiste Notre-Dame du Pilar. Cette expérience le marque profondément. “Le plus grand effort de ma vie, je l’ai fait lors de la retraite, quand j’ai essayé de changer complètement ma vie”, dira-t-il plus tard. Il promet alors de réciter un chapelet quotidien, ce qu’il fera par petits bouts, en particulier lorsqu’il se rend seul au collège. Ce détail montre à quel point il choisit alors de faire de la place à Dieu dans sa vie de tous les jours, discrètement mais fidèlement.
“Il était tout sourire”
À 14 ans, il commence à tenir un journal intime, qui sera un précieux témoignage d’une vie spirituelle intense, mêlée à des préoccupations très concrètes comme le résultat d’un match Saragosse-Valence. Il intègre rapidement une fraternité de jeunes et sent un appel à se consacrer entièrement à Dieu, rêvant de devenir missionnaire en Amérique latine. Il souhaite être un apôtre par l’exemple et attirer ainsi les autres vers le Christ.
La maladie qui le terrasse en l’espace de deux ans donne pourtant une autre direction à sa vie. Ce qui n’empêche pas Faustino de continuer à sourire, malgré la souffrance physique, et de s’intéresser encore à tel film projeté au cinéma ou à un camarade en souffrance. “Il était tout sourire”, dira de lui le père José María Salaverri, son accompagnateur spirituel. Ce qui frappe, chez Faustino, c’est le côté ordinaire de sa vie : il a tout d’un adolescent comme les autres et n’a reçu a priori ni vision céleste ni stigmates. Mais il a choisi de vivre la sainteté dans sa vie quotidienne, avec simplicité et dans le don de lui-même à ses frères. Aujourd’hui, de nombreux jeunes le prient pour leur vocation.
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