Alors que les églises de l’Oise sont fermées et que de nombreuses mesures sont prises dans différents diocèses pour éviter la propagation du coronavirus, notamment pendant les messes, des prêtres proposent de réfléchir à l’importance de recevoir, ou pas, la communion. Et si l’essentiel était de la désirer ardemment ?C’est sur le célèbre Padreblog que l’abbé Pierre Amar, prêtre du diocèse de Versailles, propose une réflexion en rebond aux différentes mesures mises en place par les diocèses de France pour limiter et prévenir l’épidémie du coronavirus. S’il devient impossible d’assister à la messe, comme c’est déjà le cas dans de nombreux pays d’Asie, depuis plusieurs semaines maintenant, et en Italie, n’est-ce pas l’occasion de réfléchir au sens de la communion sacramentelle et de (re)découvrir ce qu’est la communion spirituelle ? Car comme le souligne l’abbé Amar, “la communion n’est pas un dû, mais un don”.
“Lorsqu’on en est empêché pour différentes raisons, l’Église a toujours encouragé ce qu’elle appelle la communion spirituelle” rappelle-t-il dans un long texte publié dimanche soir. Et force est de constater qu’aujourd’hui dans le monde, de très nombreux chrétiens vivent au quotidien cette communion spirituelle, que ce soient ceux qui sont persécutés pour leur foi et doivent se cacher, ou les nombreux malades qui n’assistent à la messe que derrière un écran de télévision. N’est-ce pas alors l’occasion de se rapprocher de tous ces chrétiens en vivant à notre tour cette communion spirituelle, dite aussi communion de désir ? Une communion de désir qui se vit à travers cette jolie prière :
“Puisqu’il ne m’est pas donné de te recevoir dans cette hostie Seigneur, je te sais assez puissant pour que tu te donnes à moi autrement. Mon cœur te désire, Viens, Seigneur ! Amen.”