Peu connu du grand public, ce missionnaire originaire d’Andalousie (Espagne) a pris soin des plus pauvres dans une ville du nord de l’Équateur. Là-bas, il a donné sa vie pour sauver sept enfants sur le point de se noyer.
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Originaire de Chiclana, une ville d’Andalousie (Espagne) située à une vingtaine de kilomètres de Cadix, Pedro Manuel Salado fait partie de ces missionnaires peu connus qui ont offert leur vie pour leur prochain. Il a en effet sauvé sept enfants d’une mort certaine. Enfant, petit garçon énergique et sensible à la musique, il s’implique dans les activités de sa paroisse et de son école. Il chante dans un chœur, apprend la guitare et anime les messes. Il devient catéchiste et s’engage de plus en plus auprès des autres. C’est lors d’un pèlerinage à Taizé qu’un déclic se fait : il découvre sa vocation missionnaire et décide de se consacrer à Dieu. D’abord en mission à Cordoue, le jeune homme est ensuite envoyé à Quinindé, une ville au nord de l’Équateur.
Un homme timide et travailleur
Là-bas, Pedro Manuel est émerveillé par la beauté des paysages luxuriants qui l’entourent. Il s’attelle à aider la population qui vit dans une grande misère. De nombreux enfants ne sachant ni lire ni écrire, le missionnaire lance la construction d’un foyer et d’une école qui accueille plus de 500 jeunes. Il est décrit par Manuel Jiménez, également missionnaire, comme “une personne timide, pleine d’humilité et un grand travailleur”, dotée de compétences exceptionnelles dans la réparation d’appareils électroniques.
Le 5 février 2012, Pedro Manuel se rend avec un groupe de sept enfants à la plage d’Atacames. Alors que les enfants jouent dans l’eau, le courant les entraîne au large. Pedro Manuel se jette alors à l’eau et va les chercher un par un, jusqu’à ce qu’ils soient tous en sécurité. Mais, terrassé par l’effort qu’il vient de faire, il meurt d’une crise cardiaque. Aujourd’hui, à Chiclana, sa ville natale, un monument le représente marchant main dans la main avec un garçonnet et une fillette, de façon à rendre hommage à sa vie et à son œuvre. Le diocèse de Cordoue a ouvert sa cause en béatification le 12 octobre 2018, jour de la fête de Notre-Dame du Pilar.