Après l’attaque d’une église qui a fait une vingtaine de morts dans le nord du Burkina Faso en fin de semaine dernière, l’opposition politique burkinabé appelle les autorités à « sécuriser les lieux de culte ».
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Après une énième attaque d’une église protestante dans le nord du Burkina Faso qui a couté la vie, dimanche 16 février, à une vingtaine de personnes, l’opposition politique du pays a appelé les autorités à « sécuriser les lieux de culte ». « Il est impératif que l’État sécurise les lieux de culte, de même que les autres lieux de rassemblement des citoyens », a ainsi affirmé Jean Hubert Bazié, président du parti l’Espoir.
« Il est aussi nécessaire que le gouvernement créée un Observatoire national des libertés religieuses […] pour veiller à ce que les ennemis, par des stratégies de communication et de manipulation bien conçues, ne parviennent à créer un affrontement interreligieux », a-t-il également demandé.
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Si les attaques contre les églises et les chrétiens au Burkina Faso ont débuté en 2015, elles se sont accélérées depuis 2018. Au Mali, au Burkina Faso et au Niger les violences djihadistes, entremêlées de conflits intercommunautaires, ont fait 4.000 morts en 2019, d’après un bilan des Nations unies.