Dans la perspective de la 27e Journée mondiale du malade, le pape François a appelé le personnel soignant à défendre le “droit à la vie”. Il a appelé une nouvelle fois à bannir toute pratique s’approchant de l’euthanasie.
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“Rappelons que la vie est sacrée, qu’elle appartient à Dieu et, par conséquent, qu’elle est inviolable et qu’on ne peut en disposer”, a rappelé avec force le pape François dans un message prévu à l’occasion de la journée mondiale des malades. En vue de cette solennité, qui a lieu chaque année le 11 février — date de la fête de Notre-Dame de Lourdes — le pontife a également confié “l’humanité affligée et souffrante” à la Vierge Marie.
“Le meilleur service rendu au droit humain [est] le droit à la vie” a estimé le Pape. Du point de vue de la foi comme de celui de la raison, “la vie doit être accueillie, protégée, respectée et servie, de la naissance jusqu’à la mort” .
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“Votre action doit tendre constamment à la dignité et à la vie de la personne, sans jamais céder à des actes de nature euthanasiste, de suicide assisté ou de suppression de vie”, a demandé le 266e pape aux soignants, “même quand le stade de la maladie est irréversible”. Face à “l’expérience de la limite” de la science médicale, le pontife leur conseille de s’ouvrir à “la dimension transcendante” de leur profession qui seule peut les aider dans pareille situation.
Dès lors, il convient de “personnaliser l’approche à l’égard du malade, non plus seulement en soignant, mais aussi en prenant soin”, a affirmé le successeur de Pierre. Sur ce point, non seulement le personnel soignant doit s’adapter, mais il est important que l’Église elle-même soit un lieu d’accueil, “une “auberge” du bon Samaritain”.
Le pape François a aussi demandé aux États et institutions de permettre un accès au soin approprié à leurs populations. Pour cela, l’évêque de Rome leur demande de ne pas négliger “la justice sociale” au profit de “l’économie”. Il a aussi dénoncé ceux qui, en temps de guerre, s’en prennent au personnel de santé.
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Se tournant plus particulièrement vers les personnes malades, le souverain pontife les a assurées de la miséricorde de Dieu dans leur épreuve. Dans la douleur, le Christ peut apporter ce dont a grand besoin tout malade : “une expérience de tendresse”.