Nonce apostolique au Nicaragua, Mgr Waldemar Stanislaw Sommertag a œuvré à la libération de 91 prisonniers politiques. Incarcérés au centre pénitentiaire Jorge Navarro de Managua, ils ont été libérés le 30 décembre 2019.
Pour qu’Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l’avenir d’Aleteia deviendra aussi la vôtre.
*don déductible de l’impôt sur le revenu
Étudiants, femmes au foyer, professionnels… Ils ont été arrêtés et inculpés pour presque tout, du terrorisme au crime organisé en passant par la possession illégale d’armes, sauf pour leur seul crime, à savoir leur opposition au gouvernement nicaraguayen et leur participation à une vaste manifestation le 18 avril 2018.
69 opposants politiques encore emprisonnés
Le nonce Waldemar Stanislaw Sommertag, représentant du pape François au Nicaragua, a joué un rôle central dans leur libération depuis la promesse formulée par le président Daniel Ortega il y a plusieurs mois lors d’une session de dialogue avec l’opposition, en prenant l’Église catholique comme témoin. Après de nombreuses tractations, 91 prisonniers politiques incarcérés au centre pénitentiaire Jorge Navarro de Managua ont été libérés le 30 décembre 2019. Mais 69 autres personnes sont encore derrière les barreaux. Lors de la fête de l’Épiphanie, dimanche 6 janvier 2020, le cardinal et archevêque de Managua, Leopoldo José Brenes, a demandé que « ceux qui ont une influence sociale et politique » continuent de travailler pour faire en sorte qu’en 2020 tous les prisonniers politiques soient libérés.
Lire aussi :
Relations internationales : la diplomatie vaticane au service du bien commun (3/5)
Souvent méconnus, les nonces ont pourtant un rôle essentiel dans la diplomatie du Vatican. Ambassadeurs du Saint-Siège, ils ont comme mission « de rendre toujours plus solides et efficaces les liens d’unité qui existent entre le siège apostolique et les Églises particulières », selon le code de droit canonique (c. 364). À cette tâche s’ajoute la « charge particulière » de « promouvoir et d’entretenir les rapports entre le siège apostolique et les Autorités de l’État » (c. 365 § 1) et donc de représenter le Pape, en tant que chef de l’Église catholique, d’un point de vue diplomatique. C’est en vertu de cela qu’il assure les relations diplomatiques entre le Saint-Siège et les autorités civiles, ainsi que de garantir le lien entre le Vatican et les églises nationales.