Un vicariat épiscopal pour le service des handicaps a ouvert ses portes à Paris en septembre 2019. L’objectif ? Permettre un meilleur accueil des personnes avec un handicap au sein des paroisses parisiennes.
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“Le but est de permettre à toute personne handicapée de vivre sa foi dans l’Église dans un contexte paroissial”. Depuis le 1er septembre 2019, le père Franck Souron est à la tête du tout nouveau vicariat épiscopal pour le service des handicaps, créé dans le diocèse de Paris à l’initiative de Mgr Michel Aupetit. “Les besoins sont réels. Jusque-là, en effet, c’était surtout les associations qui proposaient des initiatives dans l’Église aux personnes avec un handicap”, explique-t-il à Aleteia. Différentes institutions comme l’OCH, Foi et Lumière, L’Arche ou encore Simon de Cyrène, sont en lien avec des paroisses et participent à la vie de l’Église. Mais qu’en est-il des personnes handicapées qui ne font pas partie de ces réseaux et qui peuvent se retrouver très isolées ? Comment sont-elles inclues dans les communautés paroissiales ?
“Il s’agit d’aider à un changement de regard et de faire découvrir aux communautés chrétiennes que la place des personnes handicapées est naturellement avec les autres”
“La communauté naturelle d’un chrétien, cela s’appelle une paroisse. Notre objectif, c’est que tout le peuple chrétien s’occupe de l’accueil des personnes handicapées et nous sommes là pour aider les paroisses et les curés qui ont la responsabilité de toutes les brebis”, insiste le père Franck Souron. “Il s’agit d’aider à un changement de regard et de faire découvrir aux communautés chrétiennes que la place des personnes handicapées est naturellement avec les autres, y compris dans des lieux comme les conseils pastoraux où elles ont leur place parce qu’elles sont chrétiennes”. En effet, l’Église ne connaît pas si bien que cela cette réalité-là. “On ne sait pas forcément où sont les personnes handicapées. Les catéchistes sont souvent désemparés par le handicap”, renchérit Isabelle Dieudonné, responsable adjointe de ce service. “Il y a tout un travail de réalité. Qui sont ces personnes sur nos paroisses ? Qu’attendent-elles ? De la catéchèse ? Des rencontres ? De l’accessibilité ? Il n’y a pas de stratégie particulière mais c’est à chacun de regarder quels sont les besoins là où il est”.
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D’où l’idée que les propositions adressées aux personnes concernées émanent des paroisses elles-mêmes. Cela concerne des sujets variés, allant du catéchisme aux sacrements en passant par les servants de messe ou l’accessibilité des lieux. Véritable référence ecclésiale, ce vicariat est également chargé du suivi des associations et institutions spécialisées dans le handicap qui en auraient besoin. “Nous sommes là pour donner un petit coup de propulseur afin de faire avancer davantage ce qui existe et de permettre aux associations déjà présentes d’être plus visibles”, résume Isabelle Dieudonné. À terme, l’équipe — qui comprend également une personne malentendante — souhaite envoyer des délégués au-devant des curés afin de voir comment les aider pour promouvoir la pastorale pour des personnes handicapées. Pour toujours mieux accueillir les plus fragiles.
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