Alors que la tension monte entre les États-Unis et l’Iran depuis l’assassinat ce vendredi 3 janvier du général iranien Qassem Soleimani, plusieurs hauts responsables religieux alertent des conséquences dramatiques qui pèsent sur les chrétiens. Le pape François suit de près la situation.
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“La guerre ne porte que la mort et la destruction” : c’est le message qu’a martelé le pape François à l’issue de la traditionnelle prière de l’Angélus place Saint-Pierre, ce dimanche 5 janvier. Sans évoquer directement l’escalade entre Washington et Téhéran, le Saint-Père a déploré l’”atmosphère terrible de tension” ressentie actuellement “dans tant d’endroits du monde”. Interrogé par Vatican News, le nonce apostolique en Iran, Mgr Léo Boccardi, a relayé l’inquiétude du pape François et lancé un appel au dialogue. “Nous devons croire en la négociation (…). Nous devons renoncer aux conflits et nous armer des autres armes de la justice et de la bonne volonté”, a-t-il déclaré.
L’Irak, victime collatérale
Dès le lendemain de l’attaque de drones américains qui a coûté la vie au général iranien Qossem Soleimani, le cardinal Louis Raphaël Sako, patriarche des Chaldéens, avait alerté des “conséquences inimaginables” qui pesaient sur les chrétiens, en particulier en Irak. Regrettant que son pays ait été transformé en une “arène” où Américains et Iraniens peuvent “régler leurs comptes”, Mgr Sako a estimé que l’Irak “n’est plus une patrie souveraine”. Dès le samedi 4 janvier, des forces pro-iraniennes ont pris pour cible l’ambassade américaine de Bagdad, en guise de représailles à l’assassinat du général Soleimani. Plusieurs tirs de roquettes et d’obus de mortier ont été constaté, sans qu’il n’y ait eu pour l’instant de victimes à déplorer.
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