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Au cours de la messe, les catholiques adoptent différents gestes. "Toute la personne est engagée et les gestes qu’elle pose revêtent autant d’importance que les mots, les chants, les silences", explique ainsi la Conférence des évêques de France. C’est un ensemble d’éléments variés qui fait accéder au mystère et entrer en relation avec Dieu. "Bien entendu, il ne s’agit pas de sombrer dans le ritualisme qui, parce que le geste devient automatique et déconnecté de l’intention, le réduit à sa plus simple expression et finit par en tuer la puissance symbolique et spirituelle. Il s’agit de regarder le sens de ces petits gestes de la liturgie, gestes parfois inaperçus ou négligés, pour en retrouver le sens et la portée spirituelle".
Se signer avec l’eau bénite, s’agenouiller, joindre et ouvrir les mains… L’un d’eux, le fait de s’incliner quand est prononcé le nom de Jésus, même s’il n’est plus très courant aujourd’hui, a été pratiqué pendant des siècles. Institué par le pape Grégoire X au XIIIᵉ, il trouve son origine dans ce passage de la lettre de saint Paul aux Philippiens (Ph 2, 9-11)
C’est pourquoi Dieu l’a exalté : il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse au ciel, sur terre et aux enfers, et que toute langue proclame : "Jésus Christ est Seigneur" à la gloire de Dieu le Père.
En instituant ce geste, le pape Grégoire souhaitait que chacun honore ainsi le nom de Jésus et se soumette intérieurement à Dieu par un simple acte d’amour. Si ce geste n’est aujourd’hui adopté que par certains laïcs et certains prêtres, il est bon d’en rappeler l’origine et ce qu’elle témoigne, à savoir un désir intérieur d’honorer Dieu, le seul nom par lequel nous sommes sauvés.