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Le pape François aime à souligner que la crèche est « un Évangile domestique ». Plusieurs enluminures et tableaux remontant au Moyen Âge nous le rappelle volontiers. Ils montrent un autre visage de saint Joseph qui a cette fois-ci des allures de papa-gâteau.
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L’octave de Noël est le moment rêvé pour méditer sur le mystère de l’Incarnation. Alors que les mots du pape François au sujet de la crèche joliment intitulée “Que maman se repose” ont largement circulé sur les réseaux sociaux, Frédéric Fornos, directeur international du Réseau Mondial de Prière du Pape, nous propose une autre version du même style.
Maria studia la Torah mentre Giuseppe culla il bambino. Icona della natività del 15° secolo – Francia. pic.twitter.com/ljRv7K0W9M
— Frédéric Fornos sj (@FFornosj) December 25, 2019
Il s’agit d’une enluminure datant du Moyen Âge (entre le XVe et le XVIe siècles), extraite d’un livre d’heures enluminé à l’usage du diocèse de Besançon et réalisé par un artiste local. Elle représente la Nativité de Jésus, mais étonnamment, c’est saint Joseph qui tient l’Enfant tandis que la Vierge Marie, au lit, semble feuilleter tranquillement un livre, bien installée sous une couverture.
Une ode à la tendresse paternelle
Une scène féministe avant l’heure ? Marie se la coulerait douce pendant que Joseph jouerait les nounous ? Point du tout. Tandis que Marie médite les Écritures (et non pas le dernier numéro de Vogue), Joseph se comporte ici en père aimant et plein de tendresse qui prend soin du tout-petit (qui est déjà le Sauveur), le regardant avec amour et bonté. N’est-ce pas un bel hommage à la tendresse paternelle ?
Cette scène nous invite à la méditation et à la contemplation. Et elle n’est pas isolée. “Dans l’art néerlandais et allemand des XIVe et XVe siècles, Joseph est engagé dans une variété de tâches”, expliquent dans un article Pamela Tudor-Craig et Nicholas Rogers, historienne de l’art et archiviste. “On peut le trouver en train de faire chauffer des langes, de faire cuire de la nourriture ou d’allumer un feu”. Certaines scènes le montrent même aidant à préparer le bain de l’enfant. De quoi méditer sur la beauté de la paternité.