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Des pantalons troués, des livres déchirés, un vélo usé… On a parfois le réflexe un peu trop rapide de jeter à la benne ce qui pourrait être recousu, rapiécé ou réparé. Au contraire, le pape François dans Laudato Si’ nous exhorte à « sauvegarder la création par de petites actions quotidiennes » telles que « réutiliser quelque chose au lieu de le jeter rapidement ». Il en appelle à notre « créativité généreuse » pour recycler ce qui peut l’être, et en faire un style de vie familial.
Très concrètement, cela concerne de nombreux domaines : utiliser les fruits trop mûrs pour faire des compotes ou des confitures, et les légumes un peu rabougris pour faire des soupes, récupérer l’eau de cuisson pour arroser les plantes, se servir de mouchoirs en tissu à la place des mouchoirs en papier et de torchons à la place de l’essuie-tout, raccommoder un vêtement ou réparer une fermeture éclair, acheter des stylos rechargeables, bannir la vaisselle jetable…
Un acte d’amour et une question de dignité
« Le fait de réutiliser quelque chose au lieu de le jeter rapidement, parce qu’on est animé par de profondes motivations, peut être un acte d’amour exprimant notre dignité », explique le Pape. Quelle dignité ?
Notre dignité en tant que co-créateur, avance le professeur et économiste Pierre-Yves Gomez dans la préface du livre d’Adeline et Alexis Voizard Comment sauver la planète à domicile (Emmanuel) : « L’être humain n’est pas un habitant quelconque de cette planète. Il est en premier lieu, un habité, un être qui se reçoit dans une dignité supérieure puisque son corps est sanctuaire de l’Esprit (1 Co 6, 19). (…) L’être humain est invité à être avec Dieu, c’est-à-dire à participer à la création, à être co-créateur, à poursuivre l’œuvre de Dieu dans ses propres activités, ses projets, son travail. » Une co-création qui transforme la société mais aussi nos propres cœurs. « Nous sommes bâtisseurs de nos maisons, de nos sociétés mais aussi de nous-même. La conversion écologique nous travaille en profondeur, change notre cœur et nous rend chaque jour plus digne et plus humain ! », témoignent Adeline et Alexis Voizard.